Les économies envisagées par Unisys France pèsent sur ses salariés

le 27/04/2010, par Véronique Arène, Infrastructure, 487 mots

Les salariés de la filiale française d'Unisys, fournisseur de services informatiques, ont adressé une lettre à leur maison mère pour protester contre la baisse de leur pouvoir d'achat et alerter de la dégradation du climat social.

Les économies envisagées par Unisys France pèsent sur ses salariés

Rien ne va plus chez Unisys France. Les salariés du fournisseur de services informatiques ont décidé de s'insurger contre la politique de réduction des coûts décidée par la maison mère.

La semaine dernière, une lettre ouverte a été adressée aux directions de la filiale, en France, aux Etats-Unis et au Royaume Uni, pour une prise de conscience de leur part.

« Depuis maintenant plusieurs mois, nous faisons face à une énorme crise financière, nous, les salariés, Nos fins de mois difficiles se sont transformées petit à petit en mois complets difficiles. Cela essentiellement dû au fait que nos salaires subissent depuis au moins trois ans un gel. Gel des salaires qui, associé à un coût de la vie en constante évolution, se traduit par une baisse également constante du pouvoir d'achat » peut-on lire dans ce document.

A cela s'ajoute les économies faites, ou qui vont se faire, au détriment des salariés d'Unisys France sur les frais de déplacement (changement de prestataire de leasing automobile), les tickets restaurant (passage d'un plafond de 13€ de remboursement de repas à des tickets restaurant d'une valeur faciale de 8,65€, avec une participation de l'entreprise à hauteur de 5,19€, d'où un manque à gagner pour le salarié d'au moins 3,46 € par repas), et la baisse de la rémunération des astreintes et des incommodités.

«  Ces mesures de restriction frappent principalement la population des techniciens de maintenance et des services d'installation d'Unisys France, qui représentent près de la moitié de l'effectif de la filiale française [soit 250 personnes sur un effectif de 560 collaborateurs]. Pour ceux-ci,  le  manque à gagner, rien que sur les frais de repas, se situe entre 100 à 150 € par mois. En outre, sur les astreintes et les commodités, la perte peut aller jusqu'à 500 € par mois » indique un salarié. Une somme non négligeable.

60% de l'effectif en grève pendant trois jours

Les salariés ont également alerté la maison mère sur le système de notation  « qui ne reflète pas toujours la réalité », sur la nécessité d'établir un programme d'évaluation personnel, et de mettre en place un véritable plan de carrière pour rétablir leur  motivation.

Pour protester contre la dégradation du climat social, une grève de trois jours et une pétition mobilisant 60% de l'effectif avait été organisée début février. Suite à ce mouvement, les syndicats ont pu obtenir de la direction qu'elle n'active pas encore les mesures qu'elle envisage, même si ces projets sont maintenus.

Pour l'heure, les organisations syndicales ont bloqué la dénonciation de l'accord. Celui-ci étant à durée déterminée, il n'est dénonçable que sous préavis de trois mois, avant la prochaine échéance d'avril 2011. Au cas où la direction dénoncerait l'accord avant le 1er avril 2011, la procédure sera jugée irrégulière et les salariés pourraient alors porter l'affaire en justice.

Kneron vise l'ermbarqué avec sa puce KL730 taillée pour l'IA

Axée sur l'image, la puce d'intelligence artificielle KL730 de Kneron devrait permettre de nombreuses améliorations dans les domaines de l'edge computing, de la sécurité et de l'automobile. Dénommée KL730,...

le 22/08/2023, par Jon Gold / Network World (adaptation Jean Elyan), 533 mots

Volumez repense le stockage cloud en misant sur la performance...

Fondé par des vétérans dans l'industrie du stockage, Volumez promeut un logiciel d'orchestration du stockage qui exploite des ressources Linux pour exécuter des charges de travail exigeantes en utilisant une...

le 23/06/2023, par Serge LEBLAL, 939 mots

Des serveurs Lenovo edge pour l'IA et le traitement des données

Les serveurs Lenovo ThinkEdge offriront une plus grande capacité de traitement là où les données sont générées et permettront aux entreprises d'effectuer de l'inférence en temps réel à la périphérie. Au cours...

le 20/06/2023, par Andy Patrizio, IDG NS (adapté par Jean Elyan), 565 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...