Les DSI face au défi du Byod, des big data et du cloud selon le baromètre CSC
La SSII CSC vient de publier la quatrième édition de son baromètre annuel des tendances de la fonction de DSI.
Pour la quatrième fois, CSC a publié un baromètre des tendances de la fonction de DSI en Europe et Amérique du Nord. Ce baromètre se base notamment sur une étude menée par TNS Sofres. La première tendance, qui n'est pas une nouveauté mais persiste, est la transformation en profondeur des entreprises par les TIC, ce qui implique que le DSI doit absolument être le stratège de cette transformation.
Faute d'y parvenir, c'est sa maîtrise du système d'information qui serait en cause. En effet, 81% des dirigeants d'entreprises considèrent que la DSI est un obstacle dans leur évolution de modèle d'entreprise et pas un partenaire.
De manière plus récente, le phénomène à la mode reste le Byod (Bring Your Own Device). Cette tendance consiste, pour les collaborateurs, à utiliser leurs propres outils pour l'exercice de leur métier.
Selon le sondage de TNS Sofres, 45% des salariés estiment être plus efficaces avec leurs propres outils qu'avec ceux fournis par leur employeur. 88% des managers sont par ailleurs conscient que le Byod peut accroître la satisfaction et l'efficacité des collaborateurs. Mais 72% des entreprises considèrent que le Byod augmente les risques de sécurité.
Cloud et big data
Plus classiquement, les deux autres mots clés qui marquent les DSI en ce moment sont d'une part le cloud computing et d'autre part le big data.
CSC insiste sur le fait que le big data ne se limite pas à une problématique de stockage de volume. C'est l'ensemble du processus qui est à remettre en cause, de la collecte à la visualisation en passant par le stockage, la recherche, le partage et l'analyse.
Le cloud peut être une réponse. La première motivation pour opter pour cette modalité informatique est, justement, de faciliter la mise à disposition plus aisée en tous lieux et sur tous terminaux des données.
La deuxième reste bien sûr la réduction des coûts. Mais le risque sur la sécurité des données demeure le principal frein.