Les banques privilégient les projets de supervision existants, selon Systar
A l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires 2010-2011, en croissance de 5%, l'éditeur Systar, spécialisé dans la supervision des systèmes informatiques fait le point sur son marché. Les cycles de décision sont longs et complexes dans les banques qui privilégient les projets de supervision existants.
Le petit éditeur français de logiciels Systar annonce un chiffre d'affaires en croissance de 5% par rapport à 2010. Son exercice est clos le 30 juin. Il a réalisé 20,1 million d'euros de chiffre d'affaires.
Cet éditeur propose des logiciels de gestion des performances tant des serveurs que des applications. Il peut mesurer ces performances à la fois d'un point de vue technique informatique ou via des indicateurs métiers. Le chiffre d'affaire se décompose en trois tiers quasiment équivalents de vente de licences, de maintenance récurrente et de services associés. Systar est particulièrement présent dans le secteur bancaire qui représente la moitié de ses ventes. Il estime être freiné par la longueur et la complexité des cycles de décision mais avoir bénéficié de la dynamique liée au Cloud Computing.
L'éditeur estime que dans la crise actuelle, la proportion élevée de services et de maintenance, est une tendance qui montre que les clients, surtout dans le secteur bancaire, continuent de privilégier les projets existants et consacrent une moindre part de leurs budgets à de nouveaux investissements.
En ce qui concerne les perspectives, Systar affiche un optimisme tempéré. Selon l'éditeur, les contraintes budgétaires continuent de peser sur la capacité d'investissement des clients et sur le délai de signature des contrats, notamment dans le secteur bancaire. Cependant, la généralisation de la virtualisation et la transformation due au « Cloud Computing » font apparaître de nouvelles complexités que les entreprises doivent maîtriser et, par voie de conséquence, un besoin accru de contrôle et de pilotage des performances.
En termes géographiques, le chiffre d'affaires de l'exercice provient pour 52% de France, 30% d'Europe hors France et 18% d'Amérique du Nord. Le chiffre d'affaires est en nette hausse en Amérique du Nord (+25%), alors qu'il ne progresse que de +2% en Europe (-3% sur l'Europe hors France et +4% en France).
Illustration : D.R.