Le PMU réalise des tests en simulant la charge de ses 16 000 terminaux
Le PMU teste les capacités de tenue en charge de son application de prise de paris, notamment utilisée par les 16 000 terminaux installés dans les points de vente répartis sur le territoire français.
Pour collecter et traiter des paris sur les courses hippiques, le PMU s'appuie sur deux réseaux d'enregistrement : un premier réseau composé de 10 000 points de vente équipés de 16 000 terminaux et de 59 hippodromes équipés de 2 500 terminaux, un second réseau permettant de parier à distance via différents canaux - Internet, téléphone mobile et télévision interactive. Prendre en compte tous les types de transactions «La simulation de l'utilisation de l'application de prise de paris par nos 16 000 terminaux doit prendre en compte tous les types de transactions, comme l'enregistrement de paris et le paiement des gains», explique Fabrice Labbe, architecte réseau au sein de la direction informatique du PMU. L'entreprise avait précédemment recours à un développement spécifique sur son mainframe mais cette solution était complexe à gérer et à faire évoluer. Le PMU souhaitait sélectionner une solution capable de reproduire le plus fidèlement possible le dialogue entre terminaux et site central (qui repose sur un protocole propriétaire) tout en simulant un niveau et une répartition de charge représentatifs. En termes de performances, l'enjeu était de reproduire environ 2 000 transactions par seconde. Parmi les critères, la solution devait pouvoir être adaptée au protocole propriétaire. Le choix s'est porté sur un produit (Neoload) qui a été paramétré par son éditeur (Neotys) pour permettre, via un fichier, d'adapter le scénario d'injection quotidien (répartition des transactions et variation en charge) et d'en faire varier à chaud les paramètres pendant un tir. Cela permet de simuler, au plus proche de la réalité, une journée type liée à une activité très particulière, comme par exemple le pic de charge avant chaque départ de course hippique.