Le phishing n'aime plus les USA
Les Etats-Unis, considérés comme une terre d'asile pour les hébergements de sites de phishing, avec 74% des Web frauduleux recensés, perdent du terrain et ne représentent plus que 55% du « marché » lié à ce genre de fraude. La faute au pays de l'Est et à Hong Kong, préférés par les pirates du phishing qui conduisent leurs attaques à partir de pays probablement moins « transparents » d'un point de vue judiciaire. Les « victimes », les marques détournées par le biais de sites web frauduleux, sont en revanche à 75% d'origine US. Ces chiffres ressortent d'une récente étude publiée par RSA. Toujours selon cette étude, la « cible » des phishers aurait tendance à s'élargir fortement : 153 marques ont fait les frais d'une telle tentative d'escroquerie en février dernier, 202 en mars. Les banques US, qui étaient visées dans 19% des cas en février, ne sont plus que 16% à faire les frais de ces escroqueries un mois plus tard, signe très net d'une diversification des attaquants -ouvrons ici une parenthèse pour rappeler que cette tendance concerne également les pays européens, et la France en particulier, notamment depuis l'attaque en phishing dont fut victime très récemment la SNCF.