Le Groupe Horis externalise ses sauvegardes pour 40 sites via un VPN
Le Groupe Horis a opté pour une solution de sauvegarde mixant externalisation vers un prestataire et copie des données en local, sur des boîtiers qui permettent le cas échéant une restauration rapide.
Numéro un de l'équipement des cuisines professionnelles en France, le groupe Horis emploie près de 1400 personnes sur 60 agences et 4 usines. L'an dernier, le service informatique a constaté de nombreux dysfonctionnements dans la sauvegarde de données sensibles. Deux problèmes étaient récurrents. Le premier concernait l'utilisation du logiciel SyncBack sur les postes utilisateurs - difficultés de synchronisation et de sauvegarde de certains types de fichiers comme les .pst, et absence d'avertissements lorsque les sauvegardes n'étaient pas faites. Le second problème était lié à la gestion des cartouches de sauvegardes - mal positionnées ou non externalisées, sauvegardes non systématiques, pas de tests de restauration. Trop d'incertitudes quant à la récupération des données « Nous avions trop d'incertitudes quant à notre faculté de récupération des données en cas de sinistre. Nous avons donc pris la décision de chercher une nouvelle solution pouvant nous garantir une reprise rapide de notre activité », explique Mansour Hamou, l'ingénieur système chargé du projet. Après avoir fait le tour du marché, il a testé différents produits. Le choix s'est notamment fait sur la rapidité des sauvegardes et sur la possibilité de réaliser des restaurations en local, grâce à un boîtier fourni par le prestataire, qui permet de ne pas être dépendant de la bande passante). « Nous avons également été sensibles aux différentes possibilités de sélection ou d'exclusion des données pour chaque compte de sauvegarde, à la fonction de chiffrement, ainsi qu'à la simplicité de la planification et du déploiement », précise Mansour Hamou. 40 boîtiers déployés sur 40 sites La mise en place des 40 boîtiers (des BeeBox), sur autant de sites, s'est étalée sur plusieurs semaines. Mansour Hamou a ainsi pu définir site par site : - le nombre de comptes à créer pour chaque utilisateur, - les critères de sélection ou d'omission des types de fichiers à sauvegarder, - l'externalisation ou non des données, - le nombre de versions de fichiers et la fréquence des sauvegardes. Les quarante boîtiers ont a ce jour envoyé 4 To de données, vers les centres informatiques du prestataire (Beemo Technologie), via un VPN offrant un débit de 4 Mbit/s. « Mais nous sommes en mesure de piloter et d'administrer toutes les BeeBox à partir de notre siège », précise Mansour Hamou.