Le Grenelle des antennes repoussé à fin avril
C'est finalement le 23 avril (mise à jour) que se tiendra le Grenelle des antennes. Et il sera organisé par trois ministères : la Santé, l'Ecologie et le Numérique.
Repoussé une première fois du 19 au 26 mars pour cause de mouvements sociaux, le Grenelle des antennes, proposé par Nathalie Kosciusko-Morizet, n'aura finalement lieu que le 23 avril prochain (mise à jour). La secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique a en effet proposé de réunir autour du thème de la dangerosité potentielle des émissions d'ondes électro-magnétiques de la téléphonie mobile (téléphones et antennes), les opérateurs télécoms, les associations idoines de défense de l'environnement, les collectivités territoriales, etc. Le projet est finalement confié par le Premier ministre, François Fillon, à trois ministres : Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie et Nathalie Kosciusko-Morizet. La table ronde prend le nom officiel de « Radiofréquence, santé et environnement » et doit permettre de « faire le point sur les connaissances scientifiques, ainsi que sur la réglementation en vigueur. L'objectif est d'identifier d'éventuelles mesures complémentaires en matière de recherche, d'expertise scientifique, d'information du public, de réglementation ou d'engagements volontaires. » Y sont conviés l'Etat et les organismes publics, les élus et représentants des collectivités territoriales, les opérateurs, les associations, les scientifiques et personnalités qualifiées. Les opérateurs reçus, les associations laissées dans l'ignorance Selon l'AFP, Chantal Jouanno devrait recevoir les opérateurs télécoms sur le sujet, dès le 26 mars. De leur côté, les associations Priartem et Agir pour l'environnement s'indignent dans un communiqué commun de ne pas avoir été prévenues du nouveau report de la réunion. Elles « demandent à être reçues par les ministres organisatrices de ce Grenelle de la téléphonie mobile » et « appellent l'Etat à organiser un débat multi-acteurs, sans exclusive, sans a priori et sans tabou. » Selon elles, « cette façon de procéder semble laisser entendre qu'il y aurait des acteurs plus légitimes que d'autres. » Lire aussi : Après Bouygues Télécom, SFR condamné à son tour à démonter une antenne-relais