Le financement du Wimax doit être soutenu par l'état selon le rapport Attali
Le rapport Attali préconise de démocratiser le numérique en accélérant le déploiement des infrastructures fixes et mobiles. Objectif : garantir une couverture optimale en 2011, et l'accès à tous au très haut débit en 2016.
Alors que les licences Wimax ont été attribuées il y a déjà un an et demi (en juillet 2006) par le régulateur, et que les déploiements de réseaux sur le terrain ne se sont pas bousculés pour l'instant chez les attributaires (Maxtel, Bolloré ou HDRR), le rapport Attali publié ce jour, fait - dans sa Décision 49 - le voeu pieux de l'utilisation de cette technologie pour résorber les zones privées de haut débit pour l'accès à internet. Considérant que le prix des équipements reste élevé, le rapport indique qu' « Il convient de soutenir le déploiement par une aide fiscale transitoire à l'équipement portant sur les 2 à 3 % de foyers techniquement les plus difficiles à raccorder à l'ADSL, sans peser sur le budget de l'État ». De plus, le rapport - dans sa Décision 50 - mise notamment sur le Wimax (et ses futures évolutions), pour réaliser l'accès pour tous au très haut débit en 2016. Le Wimax, sous certaines conditions de bande de fréquence plus favorables, offre la possibilité de connexion à haut débit en mobilité. Le rôle de l'état doit alors être moteur afin « de mettre en place avec les opérateurs un plan de déploiement des infrastructures très haut débit (...) mobiles (WiMax, téléphonie de 4e génération, Long Term Evolution). De même, l'état doit encourager « les co-investissements dans les infrastructures entre les opérateurs ».