Le client virtuel de VMware passe partiellement en Open Source

le 09/02/2009, par François Lambel, Infrastructure, 462 mots

En proposant en open source, le code destiné à développer un client virtualisé compatible avec son infrastructure VDI, VMware compte gagner du temps, de l'argent et des adhérents.

VMware propose désormais en open source le code destiné à son client virtuel. Issu de VMware View, View Open Client est proposé sous la licence GPL 2.1 et hébergé sur Google Code. Le numéro un de la virtualisation ne donne pas l'intégralité des fonctions de son client. Manquent ainsi par exemple, la gestion des ports USB, la redirection des fichiers multimédias et la gestion de cessions multiples. En revanche, VMware laisse des éléments liés à la sécurité : encryptage SSL et authentification avec SecurID de RSA. View Open Client a pour vocation de faciliter le travail de développeurs qui veulent créer un client virtualisé compatible avec l'infrastructure VDI. Cela vise en particulier les clients légers sous Linux et les clients mobiles. Les développeurs n'ont plus à demander une autorisation préalable à VMware et ils peuvent diffuser le fruit de leurs développements sans avoir à obtenir une certification de l'éditeur. Celle-ci ne s'impose que si le support du client développé par VMware est jugé nécessaire. La politique de VMware lâche petit à petit des pans propriétaires Cette annonce s'inscrit dans la politique de VMware qui lâche petit à petit des pans de son univers propriétaire afin d'éviter que la concurrence ne profite de la fermeture de sa logithèque et de ses tarifs élevés pour lui prendre rapidement des parts de marché. Appliqué à la virtualisation, l'open source présente de nombreux avantages dont la "gratuité" est le moindre puisqu'un logiciel propriétaire peut aussi être offert. VMware et Microsoft le font d'ailleurs tous les deux avec leur hyperviseur. En matière de virtualisation, la notion d'ouverture prend une ampleur à la taille des datacenters. Virtualiser, c'est rompre les liens qui lient plateformes matérielles et logicielles. Le faire avec du code open source apporte la garantie de ne pas retomber dans une autre dépendance avec l'éditeur des logiciels de virtualisation. Le hic, c'est que l'on assiste à une mutation de la virtualisation open source. On glisse du modèle originel vers un autre qui tend à lui succéder partout. Les éditeurs mettent la main sur les projets open source (Xen chez Citrix, KVM chez Red Hat) et recréent ensuite des communautés vassales. L'économie de ce schéma rejoint celui des communautés satellites créées de toutes pièces par les éditeurs et celui de celles directement subventionnées par une poignée d'acteurs voire un seul. On retrouve dans ce Landerneau "Open source" la plupart des communautés majeures Ecplise - IBM, Mozilla - Google, Fedora - Red Hat, OpenOffice.org -IBM - Sun. On l'aura compris, ce mouvement open source de deuxième génération vise surtout à standardiser des plateformes sur lesquelles se greffent des solutions propriétaires.

Kneron vise l'ermbarqué avec sa puce KL730 taillée pour l'IA

Axée sur l'image, la puce d'intelligence artificielle KL730 de Kneron devrait permettre de nombreuses améliorations dans les domaines de l'edge computing, de la sécurité et de l'automobile. Dénommée KL730,...

le 22/08/2023, par Jon Gold / Network World (adaptation Jean Elyan), 533 mots

Volumez repense le stockage cloud en misant sur la performance...

Fondé par des vétérans dans l'industrie du stockage, Volumez promeut un logiciel d'orchestration du stockage qui exploite des ressources Linux pour exécuter des charges de travail exigeantes en utilisant une...

le 23/06/2023, par Serge LEBLAL, 939 mots

Des serveurs Lenovo edge pour l'IA et le traitement des données

Les serveurs Lenovo ThinkEdge offriront une plus grande capacité de traitement là où les données sont générées et permettront aux entreprises d'effectuer de l'inférence en temps réel à la périphérie. Au cours...

le 20/06/2023, par Andy Patrizio, IDG NS (adapté par Jean Elyan), 565 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...