Le CEO d'Extreme Networks et son directeur financier remerciés
Au mois d'avril 2013, Chuck Berger devenait CEO d'Extreme Networks et entamait son mandat par le rachat d'Enterasys au mois de septembre suivant. L'intégration lui a semble-t-il couté son poste.
Les évènements se précipitent chez Extreme Networks. L'annonce préliminaire des résultats du trimestre achevé le 31 mars dernier, ont entraîné le départ du directeur financier, Jeff White. Le 21 avril c'est donc Chuck Berger, le CEO qui a pris la porte. Le président du conseil, Ed Meyercord (en photo) devient CEO, il est par ailleurs fondateur de la société Critical Alert Systems. Derrière lui, plusieurs changements interviennent, quatre nouveaux vice-présidents sont nommés : Bob Gault pour les ventes, Eileen Brooker aux alliances et aux comptes stratégiques, Norman Rice pour le marketing, Eric Broockman devenant CTO.
Toutefois, ni le nouveau directeur financier ni le nouveau président du conseil d'administration, ne sont encore trouvés. La séparation entre les postes de CEO et de Président du conseil sera respectée et garde son intérêt a rappelé la société dans un communiqué. De même a-t-elle salué le rôle de Chuck Berger. Mais pour continuer la phase d'intégration, elle préfère d'autres options.
Les cultures sont très différentes
Enterasys, très axé sur le WiFi et la côte Est était très différent d'Extreme, porté sur les coeurs de réseaux et la côte Ouest. Apparemment, la nouvelle entreprise née du rapprochement entre les deux précédentes n'est pas encore stabilisée. Le consultant Zeus Kerravala observe que les deux cultures sont très différentes, la construction d'un channel est encore à perfectionner et le SDN va être une priorité. Extreme a déjà une plateforme basée sur OpenDaylight, mais il faudra donner d'autres précisions. Lors d'Interop cette semaine, Extreme a ouvert sa plateforme à celle de Microsoft, Skype for Business (l'ex Lync). Et, à partir d'une application de gestion unique, appelée NetSight, il est possible explique le constructeur de déployer une infrastructure de bout en bout.
Le 6 mai, Extreme va par ailleurs annoncer ses résultats trimestriels pour le troisième trimestre fiscal. Ils sont décevants, Chuck Berger l'avait expliqué, lors de la publication des résultats non audités le 9 avril, par le report de grands contrats en Amérique du nord et les effets de taux de change sur l'Europe.