Le Blackberry fait la richesse de RIM son inventeur
Le succès du Blackberry ne se dément pas. A tel point qu'on lui prête une version iPod killer.
3e trimestre fiscal 2008 (clôture le 1er décembre) Chiffre d'affaires : 1,67 Md$ (+ 100 %) Bénéfices nets : 370 M$ (+111,2 %) Research in Motion, société canadienne mieux connue sous l'acronyme de RIM et encore plus pour sa ligne de terminaux mobiles Blackberry, vient d'achever un excellent troisième trimestre. Sur un an, la société a cru de façon exponentielle et maintient une marge brute supérieure à 50%. Le CA se répartit entre 80% pour les ventes de Blackberries (3,9 millions d'exemplaires), 14% de service et 4% de logiciels. Sur le trimestre, RIM a recruté quelque 1,65 million de nouveaux abonnés, ce qui porte leur nombre total à 12 millions environ. RIM annonce disposer d'une réserve de liquidités de 2,13 Md$. En un an, l'image de RIM a aussi beaucoup évolué. Fut un temps, l'on craignait que la société, très ancrée dans le modèle propriétaire et axé sur les marchés professionnels, ne se fasse balayer par des concurrents plus gros et moins spécialisés comme Nokia, du côté de la téléphonie, ou Microsoft, pour l'informatique. Aujourd'hui, RIM est tellement admiré qu'on lui prête des pourparlers avec Microsoft et, les premiers Blackberries grand public commençant à avoir du succès, RIM serait en train de préparer un iPod killer, la série 9000 de sa ligne grand public Pearl. Ce serait une révolution pour une société qui a toujours été centrée sur le "bénéfice produit" plutôt que de s'attacher au côté paillette. Le prototype n'aurait même plus de clavier.