Le « testing », mal aimé des projets informatiques, revient en force
Des processus se mettent en place et des structures se créent au sein des entreprises autour des tests logiciels. Un marché en plein essor, voué aux SSII et aux cabinets spécialisés selon le cabinet Pierre Audoin Consultants.
Le marché des tests logiciels croît fortement en France, selon le cabinet Pierre Audoin consultants. Il devrait passer de 424 à 598 millions d'euros entre 2007 et 2010, soit une progression de 12%(en taux de croissance annuel moyen). La France rattrape son retard souligne le cabinet. Les projets informatiques s'industrialisent et la phase de test se modifie elle aussi profondément. « Ce n'était pas toujours le cas, les tests arrivaient en fin de projet et pour cela étaient souvent écornés, en retard ou source de défauts, explique Stanislas Collin auteur de l'étude. 4 formes de test Le « testing » concerne pourtant plusieurs fonctions essentielles d'un projet : les tests et les recettes techniques des applications, les tests de non régression ou les tests de recette fonctionnelle. Les offres de services associées tournent autour de trois types de sujets : l'assistance technique, le forfait et l'externalisation, et enfin le conseil. L'assistance technique est encore la prestation numéro un, mais le conseil progresse très vite. Les acteurs de ce marché relèvent de deux catégories, soit les grandes SSII (Atos, Cap, Accenture, GFI...), soit des cabinets spécialisés comme Map (filiale d'Altran), Comitis (dans le secteur financier) ou Inoven (cabinet indépendant fondé il y a trois ans). Des stratégies de tests "L'activité est en plein développement et se situe de plus en plus en amont dans le projet, précise Arnaud Ruch, entré il y a un an chez Inoven, pour créer une activité de tests logiciels. Inoven se base sur une prestation de conseil et d'accompagnement, pour la définition puis la mise en oeuvre des stratégies de tests.