Le « quantum killer » de Kish remis en question
Terry Bollinger vient de publier un article « démontant » plus ou moins le modèle de transmission sécurisée inventé par Lazlo Kish, de l'Université du Texas. De quoi alimenter durant une bonne décennie les conversations des tenants du déterminisme et les défenseurs du libre arbitre, les acharnés de Schrödinger et de la mécanique quantique et les inconditionnels du code Morse. Car Terry Bollinger fait rêver. Son explication vulgarisatrice sur l'observation des paires de photons liés, mérite au moins un prix Nebula ou Hugo. Le contradicteur scientifique de Kish admet tout de même que le principe utilisé par l'Universitaire Texan peut fort bien constituer une base de travail pour un excellent système de transmission cryptée. Compte tenu du prix actuel des capteurs photoniques, l'usage d'une paire torsadée et d'une matrice de résistances pourrait bien faire l'affaire encore quelques temps. Ne perdons pas de vue que, tant la transmission quantique que le système Kish sont limités par l'usage obligatoire de lignes de transmission uniques et d'un seul segment, du moins pour le médium chargé de l'émission de la clef de cryptage. En outre, la garantie d'une liaison sécurisée ne doit pas masquer le fait que la grande majorité des points de faiblesse d'un système d'échange se situe rarement durant le transport de l'information... on ne connaît aucun cas de piratage de liaison sécurisée bancaire... mais les cas de vol d'identité par keyloggers, phishing et autres procédés ne se dénombrent plus. Une porte blindée ne sert à rien si son huis est posé sur une maison de chaume