La TV de rattrapage conquiert son public en France
Petit à petit, la télévision de rattrapage, ou catch up TV, fait son trou en France. L'agence GroupM a réalisé, fin octobre, une étude, reprise par l'AFP, selon laquelle 52% des personnes interrogées utilisent ce service, souvent gratuit, parfois payant. Une précision toutefois, le nombre de sondés est très faible et n'atteint que 765 internautes âgés de 16 à 60 ans. Les téléspectateurs se muent en internautes lorsqu'ils ont loupé leur programme favori et la plupart des grandes chaînes disposent d'un service idoine. Un quart de la population sondée s'y adonne même régulièrement. Si l'échantillon observé par GroupM est restreint, il souligne cependant de grandes tendances. Ainsi, en termes de contenus, ce sont les séries américaines et les programmes d'information qui séduisent le plus. Plutôt logique puisque les films et les évènements sportifs ne font généralement pas partie de l'offre de catch-up TV (Arte+7 propose tout de même quelques courts-métrages). Logiquement, la télévision de rattrapage est utilisée, dans 75% des cas, pour visionner un programme que l'on a loupé. Mais elle permet aussi à 56% des sondés de revenir sur des vidéos qu'ils n'ont pu regarder en entier. Même adeptes de la catch-up TV, ces personnes n'en sont pas moins des téléspectateurs assidus et plus de la moitié d'entre eux continue à consommer la télévision classique - voire, pour 30% d'entre eux, ont augmenté le temps passé devant la petite lucarne.