La TMA insensible à la crise

le 27/11/2008, par Didier Barathon, Infrastructure, 322 mots

La demande pour la TMA (Tierce maintenance applicative) ou Applications management (en anglais) bénéficie d'un regain d'intérêt en Europe de l'Ouest. C'est la conclusion d'une étude réalisée par le bureau anglais de Pierre Audoin Consultants (PAC). La progression sera même forte dans les cinq prochaines années, le marché de la TMA devant passer de 9,5 milliards d'euros début 2008 à 14,2 milliards d'euros en 2012. Pourquoi la TMA retrouve-t-elle une telle vigueur ? PAC estime que « le retournement économique place la réduction et le contrôle des coûts en tête des préoccupations. La TMA offre dans ce contexte davantage de flexibilité, la possibilité de réduire les coûts pour atteindre cette flexibilité, elle évite les engagements de long terme et les processus complexes que savent créer les offreurs traditionnels ». En terme d'acteurs, l'étude de PAC confirme la main mise d'un top 5 de SSII sur ce marché (en Europe de l'Ouest) avec, par ordre décroissant pour l'année 2007 : - Logica (764 millions d'euros de chiffre d'affaires), - Accenture (752 millions d'euros ), - Capgemeni (699 millions d'euros), - IBM GS (mêmes chiffres que Capgemini), - Atos Origin (586 millions d'euros). Le cabinet distingue quatre type de fournisseurs : - Les « généralistes internationaux » : Accenture, IBM GS, HP EDS, « peut-être chers et manquants de proximité avec le client et de processus de flexibilité, mais financièrement stables avec une couverture géographique et métiers importante ». - Les européens : Logica, Capgemini, Stéria, « souffrant d'un manque de maturité et de réalisation, mais avec une forte présence sur leurs marchés et sur certains métiers ». - Les sociétés indiennes : TCS, Infosys, Wipro, Satyam, « leurs défauts viennent de leurs ressources offshore, du manque de proximité avec les clients et du manque d'affinités culturelles. En revanche, ils sont compétitifs en termes de prix, sont très flexibles et ont l'expérience de projets offshore ». - Les petits acteurs locaux : CS, Osiatis, SII, Visma, n'ont pas des capacités à l'échelle du continent ni de fortes ressources financières, mais offrent la proximité avec le client et la compréhension des marchés locaux.

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