La tendance ToIP du lundi, par Ilexia
Chaque lundi, Ilexia, laboratoire de tests, de validation, d'assistante technique et de formation à la ToIP, nous fait partager sa vision du terrain. Cette semaine, la tendance nous vient d'outre-atlantique à travers IPtel, cabinet de conseil en ToIP basé à Montréal et partenaire d'Ilexia.

« Le Québec : un terrain propice au Centrex IP» Au Québec, le Centrex est présent depuis des années. Les opérateurs commercialisent du Centrex, en TDM, à partir d'autocoms publics. Alors que le Centrex est demeuré embryonnaire en France, il s'est considérablement développé au Canada. Au Québec, Bell propose des services Centrex évolués. Les offres touchent aussi bien les grandes entreprises que les PME. Les entreprises peuvent disposer de plans de numérotation unique multi-sites à des prix agressifs. Il existe même des centres d'appels en Centrex, des architectures mixtes avec des PABX en multisites avec coeur de réseau en Centrex. L'IP Centrex est donc une évolution naturelle plutôt qu'une rupture mais reste encore embryonnaire. Peut être du fait d'une autre nouvelle tendance qui s'affirme également chez nous : l'IPBX managé et hosté, habile dosage entre Centrex et IPBX maison. Cependant, l'opérateur historique (Bell) n'est pas le plus agressif. Il semble plus conservateur qu'actif. Sans doute parce que la compétition est moins rude qu'en France sur le haut-débit. Ce sont donc des opérateurs alternatifs comme Telus, Videotron, Rogers, ou de plus petits acteurs qui se positionnent. Leur cible : essentiellement les PME. Ici, les entreprises ne se posent pas la question des services évolués, comme le filtrage patron-secrétaire, tout simplement parce qu'ils ne sont pas utilisés en TDM. Le Centrex de base convient donc tout à fait aux besoins des sociétés. Serge de Nadaillac, consultant ToIP chez IPtel Partenaire d'Ilexia