La tendance ToIP du lundi, par Ilexia
Chaque lundi, Ilexia, laboratoire de tests, de validation, d'assistante technique et de formation à la ToIP, nous fait partager sa vision du terrain. Quelle est la tendance de la semaine ?
«La ToIP face à sa réalité» A force de relayer la bonne parole des offreurs, nous risquons de perdre notre âme. Il est donc bon de recoller régulièrement à la réalité terrain. C'est pourquoi, nous assistons aujourd'hui à une formation sur la ToIP menées par Ilexia, aux côtés de DSI, de responsables Réseaux & Télécoms et de directeurs des achats d'entreprises et administrations. Enorme besoin d'information Premier constat et non des moindres : les interrogations sont réelles. Le marché a un énorme besoin d'informations. A court ou moyen terme, chaque participant doit faire face à une refonte de son système de téléphonie. « C'est une marche forcée » lance Saïd El Ketrani, responsable d'Ilexia. Sodiaal (groupe coopératif laitier) par exemple doit faire face à l'obsolescence de ses autocoms sur 60 sites. La DSI est en pleine phase d'étude. Tous les participants s'interrogent sur les enjeux techniques et tarifaires de la ToIP. « Mais quelle est donc la différence entre la VoIP et la ToIP ?» lance ce chargé de l'organisation et des méthodes informatiques à la DRASS (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales) d'Ile de France. Question basique mais qui revient, avant toute autre, à chaque formation. Viennent ensuite les questions sur l'intégration des faxs, les failles de sécurité, la mise en place de solutions hybrides, les problèmes d'interopérabilité, les solutions Centrex ou d'IPBX dédiés, la QoS sur le réseau Internet public, le décalage avec les tarifs grand-public... L'interactivité avec le public est telle que le formateur a du mal à suivre son fil conducteur. Deux mondes s'affrontent Deuxième constat : la scission entre les services généraux et la DSI est sensible. Deux personnes des services généraux et des achats d'un grand laboratoire pharmaceutique ont quitté la formation, soit disant trop compliquée, au bout d'une heure. En réalité, ils ne se sentaient pas concernés... la révolution est en marché, mais ils ne sont pas impliqués. La DSI prend les décisions, les services généraux les appliquent sans réelle marge de manoeuvre. Symptomatique ! Tous concernés Troisième constat : le besoin de formation concerne aussi les offreurs. Un responsable commercial de Quescom, pourtant rompu au discours marketing et technique, vient ici pour élargir sa vision du marché et comprendre les mécanismes des différentes solutions. Le discours sur la ToIP est tellement prolixe qu'il noie les esprits les plus avertis. Peu à peu l'offre s'écarte des besoins réels. Les entreprises viennent à cette formation d'initiation pour y voir clair. Les puristes, eux trouveront leur compte dans les autres formations, plus techniques.