La performance des sites web et des applications mobiles manque de surveillance
La majorité des entreprises ne surveille pas la performance de leurs sites web et mobiles. La lenteur d'un site entraîne pourtant l'abandon de la navigation.
Dans 72% des entreprises, un problème de performance sur un site web n'est pas remonté rapidement à ceux qui ont la charge de l'exploitation de celui-ci. 80% des répondants (75% en France) à une récente étude du cabinet Vanson Bourne sponsorisée par Microfocus/Borland estiment même qu'ils ne sont pas en mesure de résoudre un problème avant une plainte d'un client. Ce taux peut monter jusqu'à 90% dans le secteur du divertissement et 87% dans celui des services financiers.
Un quart des répondants ne surveille pas la performance des sites web et un tiers celle des sites et applications mobiles. Pourtant, en moyenne, les répondants indique abandonner la consultation d'un site ou d'une application insuffisamment performante au bout de sept secondes.
Une des causes d'une dégradation de la performance réside dans les pics de trafic. Les causes de ceux-ci sont en général bien connues mais les DSI ne sont pas prévenues dans les trois quart des cas par défaut de communication avec les directions marketing. 44% des DSI négligent, en retour, de simuler les effets d'un pic de trafic.
A propos de l'étude
Commandée par Borland, une filiale de Microfocus, cette étude a été réalisée par le cabinet Vanson Bourne en février 2013 auprès de 590 décideurs informatiques dans neuf pays : le Royaume-Uni (100), la France (100), l'Allemagne (100), les Etats-Unis (100), le Brésil (100), l'Australie (35), la Nouvelle Zélande (15), Hong Kong (15) et Singapour (25). Les entreprises interrogées utilisent un mainframe et comptent plus de 501 salariés.
56 % des répondants ont à la fois une version « principale » et une version « mobile » de leur site Web, 43 % ont un seul site servant les navigateurs traditionnels et mobiles.