La panne du 6 juillet 2012 n'aurait pu être évitée selon Orange
Orange a remis le mercredi 19 septembre 2012 aux autorités le rapport sur les causes de la panne matérielle ayant touchée les clients de l'opérateur le 6 juillet 2012.
Le 6 juillet dernier, les 26 millions de clients de l'opérateur Orange n'ont pu communiquer par le biais de leurs téléphones portables durant plus de dix heures. Les ministres s'en sont mêlés, faisant naître une polémique et demandant des comptes à l'opérateur historique sur cette erreur qui « ne doit plus se reproduire » selon Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique. Cette panne avait coûté entre 30 et 40 millions d'euros à Orange selon son PDG Stéphane Richard.
Celui-ci avait promis un rapport sur les causes de la panne. Ce rapport a été remis mercredi 19 septembre aux autorités. Le discours du PDG d'Orange n'a pas varié depuis le premier jour sur les causes de la panne. C'est donc une panne logicielle, suite à la mise à jour du NG HLR (New Generation Home Location Register) fourni par Alcatel qui a provoqué cette panne.
Comme le rappelait Philippe Chicaud, en charge des réseaux fixe et mobile d'Orange, le 7 juillet dernier : « ce système centralise les informations de localisation des abonnés. Ce système de nouvelle génération comprend trois étages : les frontaux, les serveurs centraux, et les bases de données. Des incohérences sont apparues, des messages erronés ont été échangés entre ces équipements, ce qui a entraîné des saturations et, par un effet boule de neige, un blocage du système. »
Selon Orange, la panne n'aurait pas pu être évitée rapporte Le Figaro. En effet, l'équipement d'Alcatel avait été testé durant plusieurs mois avant sa mise en place opérationnelle au mois de mai.
Néanmoins, Orange affirme que si la panne devait avoir lieu aujourd'hui, celle-ci durerait moins d'une heure.
Dernier point important à noter, au moment de la panne, les numéros d'urgences étaient toujours accessibles selon le rapport. En effet, Orange écrit dans son document que « les courbes de trafic du 15, du 17 et du 18 ne montr[aient] aucune rupture significative. »