La Manche centralise ses serveurs de fichiers pour 35 sites distants
Le département de la Manche a déployé des appliances d'optimisation du trafic télécoms afin de centraliser les serveurs de fichiers de 35 de ses sites distants. Les performances d'accès aux données sont satisfaisantes.
Le département de la Manche (50) compte une population de près d'un demi-million de personnes, pour une superficie de 6000 km2 et 350 kilomètres de côtes. Au service du département, le Conseil Général emploie 1500 salariés répartis sur 40 sites. Ces salariés sont chargés de l'infrastructure et des installations, de la formation, de la qualité de la vie et de la politique sociale. L'équipe informatique qui gère les besoins de ces utilisateurs est assez réduite. Au fil du temps, le nombre de serveurs de fichiers présents sur les sites distants est devenu critique, alourdissant la charge de travail des équipes d'exploitation. « Nous avions récemment intégré de nouveaux sites distants et du personnel, comme le service gérant les autoroutes. Ceci a augmenté la charge de l'équipe informatique, notamment pour la gestion des nombreux serveurs de fichiers à grande distance. Par exemple, pour dépanner un serveur de fichiers, nous perdions au moins la productivité d'une personne pendant une demi-journée. Il nous fallait une solution pour centraliser le service sans sacrifier la vitesse d'accès au réseau, décrit François Viard, responsable informatique et sécurité pour le Conseil Général de la Manche. Il a donc été décidé de consolider les serveurs de fichiers sur un site central, en laissant le minimum d'équipements sur les principaux sites distants. Cette évolution devait préserver, voire améliorer, les performances perçues par les utilisateurs. Pour cela, des boîtiers d'optimisation des flux ont été déployés au niveau de 35 sites, sur un réseau télécoms existant construit à partir d'équipements de Cisco. Le résultat est un succès. « Après avoir mis en service les boîtiers, nous avons pu supprimer un bon nombre de serveurs de fichiers et nous avons obtenu des performances applicatives très satisfaisantes, estime François Viard. La charge de l'équipe informatique a été allégée et la réduction du nombre de serveurs dans les bureaux a permis d'abaisser les coûts. Autre conséquence, la centralisation des fichiers permet de nouveaux services : « Beaucoup de gens travaillent sur le terrain. Avec une infrastructure informatique consolidée, ils accèdent à leurs fichiers depuis n'importe quel site, alors qu'auparavant ils ne pouvaient le faire que depuis leur bureau, se félicite François Viard. Ce sont les boîtiers du constructeur américain Riverbed et sa technologie WDS (Wide-area Data Services) qui ont été déployés.