La Chine n'est pas bonne pâte
F-Secure nous conte une étrange histoire. Celle d'une lettre d'apparent soutien à la population tibétaine qui, en réalité cacherait un cheval de Troie-keylogger chargé de détourner les informations du poste victime vers des ordinateurs situés du coté de Pékin. Première victime officielle de ce document empoisonné, l'Agence France Presse, dont les antivirus détectèrent illico la présence du cheval malin. Mais ce que l'AFP bouddha, d'autre le reçurent, sous d'autres formats -.doc, xls, .exe etc-, polluant les suites bureautiques des supporters du Dalai-Lama, qu'il serait hâtif de confondre avec des bonzes-office. Indiscutablement non ! les médias visés par cette attaque étaient de tout premier ordre, des agences de presse, des quotidiens cotés. Pas de simple moinillons-seconds-rôle, mais des titres jouant les grands acteurs, des Lama-Delon de première catégorie. L'expéditeur rapidement se lhassa, car cette alerte ne figure même plus au hit parade des vagues d'infection majeures, ni chez Kaspersky, ni même chez F-Secure. Il ne reste là qu'un petit fait-divers viral qui a presque disparu de nos cahiers de log. Comme le dit fort justement un dicton parisien, lorsque la Chine se retire, le Tibet rit. Toute aussi discrète, l'annonce de levée du blocus anti « Web BBC » dont se réjouissent nos confrères Grands Bretons. Une ouverture timide du « Great Firewall of China » qui laissera passer un peu d'informations, conclue l'article de nos confrères Britanniques, sur ce qu'il se passe réellement au Tibet. Las, noyée sous un déluge de médias locaux maitrisés par la censure et la propagande, la « bib » ne fait pas le moine.