La 3G est fiable pour l'accès au Cloud, chez Astalift
La marque Astalift est l'activité de cosmétologie de Fujifilm. La société a déployé la solution de CRM en mode Saas de Salesforce. La connexion 3G convient aux commerciaux de terrain. Un mode client lourd fonctionnant en déconnecté n'a pas été jugé utile pour sécuriser le tout.
La marque de cosmétiques Astalift existe depuis plusieurs années au Japon. Cette activité de Fujifilm se lance en Europe à partir de la France. Les produits de moyen-haut de gamme sont rendus disponibles en parfumeries sélectives Douglas et Nocibé.
Pour vendre à ces boutiques, la marque Astalift dispose d'une force commerciale nomade. Celle-ci utilise une gestion commerciale hébergée dans le Cloud, et délivré en mode SaaS, sous Salesforce. Des développements spécifiques ont été ajoutés et placés dans le Cloud PaaS Force.com. Le tout a été développé et intégré par Neoxia.
« Nous n'avons reçu aucune demande de la part de nos commerciales pour des développements pouvant fonctionner en mode déconnecté, off-line. Aujourd'hui, le réseau 3G disponible en France est suffisant pour une telle application » indique Franck Bernard, directeur de la division Grand Public de Fujifilm France.
L'application est stratégique puisqu'elle est utilisée pour la gestion de la vente elle-même, le plan de tournée, le relevé de linéaires (et les calculs de parts de marché), les historiques de vente par magasin, les rapprochements entre le déclaratif des commerciales et le chiffre d'affaires effectif pour les calculs d'incentive, etc.
Photo : Magasin Nocibé
L'usage de l'application de messagerie instantanée Salesforce Chatter pour les échanges entre collaborateurs n'a pas, elle, nécessité d'intégration particulière.
L'application a été développée pour proposer dans une même interface l'ensemble des fonctionnalités. Cette application est accessible aussi bien sur les ordinateurs portables des commerciales, leurs Blackberry, l'iPad ou l'iPhone utilisé en BYOD (Bring Your Own device).
Mis à disposition via l'application, les vidéos et les documents d'accompagnement à la vente sont en revanche chargés en local sur le terminal de la commerciale et non accédés à la volée.
Le projet a coûté 12 000 € en investissement initial et nécessite un coût récurrent de 500 euros/mois pour les 10 commerciales actuellement en poste.