L'UE s'impatiente face au retard de l'appel d'urgence dans les voitures
La Commission européenne souhaite accélérer l'installation des systèmes d'appel d'urgence dans les voitures. Dans un communiqué publié vendredi 21 août, Bruxelles a demandé "une dernière fois" aux pays membres de l'UE d'agir en faveur de l'adoption rapide de l'e-Call, un dispositif qui selon l'UE permettrait de sauver 2.500 vies chaque année. En cas d'accident grave, ce système de sécurité embarqué compose automatiquement le 112, numéro d'appel d'urgence unique européen, et indique aux secours l'endroit où se trouve le véhicule accidenté. Pour l'heure, ce dispositif n'est pas obligatoire mais figure aux catalogues des options de quelques marques, comme BMW, Volvo ou encore Peugeot. Dans un document qu'elle a adopté aujourd'hui, la Commission européenne indique que si le déploiement de ce système n'est marqué d'aucune avancée significative d'ici la fin de 2009, elle pourrait proposer des mesures réglementaires visant à rendre cette technologie opérationnelle "le plus rapidement possible". Selon Bruxelles, une stratégie permettrait d'équiper à moindres frais, et d'ici à 2014, tous les véhicules neufs fabriqués en Europe d'un système d'appel d'urgence. "Trop de personnes trouvent encore la mort sur nos routes. Le nombre d'accidents qui se produisent chaque semaine montre à quel point l'eCall serait utile. Il est temps que les États membres et les entreprises du secteur traduisent leurs engagements en actes", a déclaré Viviane Reding, membre de la Commission européenne responsable de la Société de l'information et des Médias. Selon la Commission, la généralisation de l'e-Call permettrait de sauver jusqu'à 2.500 vies chaque année dans l'UE, et réduire de 10 à 15% la gravité des blessures.