L'optimisation du réseau télécoms mondial de Linklaters
Linklaters est un grand cabinet d'avocats. Avec l'extension mondiale de la firme, l'optimisation du réseau télécoms s'est imposée, pour le trafic Citrix. C'est la solution d'un outsider Silver Peak qui a été retenue face à celles de Cisco, Riverbed, Citrix, Blue Coat et Packeteer.
Au poste de directeur adjoint de Linklaters, David Bennett est responsable du réseau télécoms. Il explique la récente réorganisation des télécoms de sa firme. Linklaters est l'un des plus grands cabinets d'avocats au monde. Avec plus de 30 bureaux dans 23 pays, la firme conseille et défend les sociétés, les institutions financières et les gouvernements. Ses 540 partenaires financiers et ses deux mille avocats couvrent 18 domaines de compétence, parmi lesquels : marchés financiers, concurrence et antitrust, fiscalité, fusions et acquisitions, propriété intellectuelle, et technologie. Le service IT s'est vu fixer un énorme objectif, s'agissant d'une société globale avec des clients tout aussi globaux : que tous les collaborateurs mondiaux puissent accéder à cette information avec une performance et une fiabilité constantes. Pour des raisons de sécurité, de coût et de management, toute l'information est répartie entre quatre centres informatiques : Atlanta, Hong Kong, et deux sites au Royaume-Uni. Il est apparu qu'une architecture « client léger » présentait le double avantage de réduire les dépenses et d'optimiser la performance applicative de tous les bureaux. Grâce à la virtualisation, le service informatique garantit une assistance globale tout en réduisant les coûts des postes de travail et de la maintenance. Il y a déjà dix ans environ, la firme s'était équipée de Citrix (à l'époque serveur de présentation, aujourd'hui XenApp) pour tout le personnel de Linklaters. La performance de Citrix dans les bureaux dépend directement de celle du réseau télécoms. Au fur et à mesure que chaque bureau s'agrandit, le coût d'un service efficace augmente lui aussi. Tout particulièrement dans des régions comme l'Asie et l'Amérique latine où les liaisons télécoms sont les plus longues et les moins bonnes. Photo : une appliance de Silver Peak De plus, au fil du temps, le volume et la taille des documents créés et partagés n'ont cessé de croître. Le système de gestion documentaire contient quelque 9 millions de documents dans 30 millions de versions. Au rythme d'environ 10 000 documents ou versions par jour, il est très difficile d'absorber le volume à stocker et à partager en utilisant diverses applications de gestion, dont EMC Documentum, SAP et Microsoft Office. Pour compliquer les choses, la nature des données empruntant le réseau télécoms a évolué vers plus de trafic en temps réel. L'usage croissant de la vidéo et du multimédia par les avocats a accentué la demande sur l'infrastructure réseau. Internet a été de plus en plus utilisé dès lors que tous les collaborateurs consultaient des sites plus riches en contenu multimédia, comme MSN, CNN et Lexis-Nexis. Même évolution côté téléphone : le bon vieux PBX cède progressivement la place à l'offre IP de Cisco. Ces tendances ont grandement compliqué la mise en place d'un plan de reprise après sinistre. Avec l'architecture client léger, la sauvegarde des bureaux distants n'était pas un souci. Contrairement aux centres informatiques, qu'il convenait de protéger en quasi temps réel, par un basculement réciproque. A cet effet, la firme dispose d'outils haut de gamme, comme SRDF de EMC. Ce qui demandait des lignes réseau dédiées pour la réplication. Linklaters a pris le temps d'examiner ses applications en profondeur pour trouver le meilleur moyen de relever un double défi : capacité d'extension et performance. Il a alors été identifié qu'il fallait plus de bande passante, que l'opération de mise à niveau devait être mieux maîtrisée, et aussi que l'augmentation de la bande passante, bien que très onéreuse, ne résoudrait pas tous les problèmes. En effet, si le trafic de VoIP et Citrix n'étaient pas à la hauteur des attentes, c'était dû à la mauvaise qualité du réseau et pas à la maigreur de la bande passante. Diagnostic : il fallait optimiser le réseau télécoms. L'équipe IT décida de regarder de près les leaders, selon elle, de l'optimisation WAN, à savoir Cisco, Riverbed, Silver Peak Systems, Blue Coat et Citrix. Comme la société utilisait déjà les boîtiers de Packeteer pour mettre en forme son trafic de VoIP, il fallait voir si ce fournisseur pouvait satisfaire aux exigences plus vastes d'optimisation du WAN (c'était avant que Blue Coat n'acquière Packeteer.) Cette liste s'est rapidement raccourcie quand le cabinet d'avocats n'a pas pu faire fonctionner Cisco et Citrix dans son scénario d'évaluation. Bluecoat et Packeteer ont aussi été éliminés, parce qu'incapables d'effectuer la déduplication sur disque pour le trafic Citrix, primordiale aux yeux des équipes IT de Linklaters, compte tenu de la nature répétitive du trafic WAN. En effet, les collaborateurs de la société envoient dans les deux sens des milliers de versions des mêmes documents, pour beaucoup identiques. Et donc, la déduplication à elle seule réduirait sensiblement la bande passante WAN nécessaire. Les deux finalistes étaient donc Riverbed et Silver Peak Systems, aussitôt soumis à des tests en production réelle pendant plusieurs semaines. Ils ont été évalués sur une liaison WAN majeure entre les centres informatiques de Hong Kong et du Royaume-Uni. Puis, un essai réel a été réalisé au bureau de Bangkok, qui compte plus de 30 avocats. Les systèmes de Riverbed et de Silver Peak Systems se sont tous les deux bien comportés sur une palette d'applications différentes. Mais la vraie différence s'est manifestée avec l'application Citrix : Silver Peak optimise ce trafic, contrairement à Riverbed. Silver Peak influence énormément la fiabilité de Citrix sur le réseau télécoms. De plus, quand la compression et le cryptage ont été désactivés sur les serveurs Citrix, Silver Peak a pu dédupliquer le trafic Citrix. Sa performance avec Citrix a été une surprise agréable, car les autres fournisseurs d'optimisation WAN disaient ne pas pouvoir dédupliquer le trafic Citrix à cause de sa faible latence. Avec Silver Peak, les sessions Citrix de 7 Go sont réduites à 3 Go sur le WAN, soit 56 % de moins en moyenne. Linklaters estime que les produits et l'itinéraire de Silver Peak sont les mieux adaptés à sa stratégie globale. Silver Peak aborde l'optimisation du WAN par la couche réseau. La forme pense donc pouvoir optimiser toute application, comme le démontre sa capacité à traiter le trafic Citrix, VoIP et SRDF d'EMC. Quant à l'avenir, il n'était pas question de se demander quelles applications seraient, ou ne seraient pas, prises en compte sur leWAN. La solution de Silver Peak combines l'optimisation du WAN et la mise en forme du trafic, pratique la déduplication et la correction de perte de paquets, et offre une qualité de service (QoS) qui dispense d'utiliser des produits Packeteer séparés dans le réseau de Linklaters. Ce sont les modèles d'appliances Silver Peak NX qui ont été acquises par Linklaters. Le déploiement a consisté à expédier les appliances Silver Peak à tous les sites mondiaux. Là, les ingénieurs et techniciens les ont agencées. Puis la configuration locale a été effectuée à l'aide de Global Management System (GMS) de Silver Peak. Selon Linklaters, cette mise en place a été très rapide (deux mois environ) et elle s'est avérée aussitôt rentable. Les avantages suivants sont listés par Linklaters : 1. Citrix est plus rapide et plus fiable, même pour les bureaux d'Amérique Latine et de Malaisie. Toute l'organisation en profite largement, en particulier par un meilleur partage des connaissances et une impression plus rapide. 2. L'usage de la bande passante WAN est amélioré d'environ 65 %. De quoi différer (ou parfois éviter) son élargissement dans plusieurs bureaux de Linklaters. 3. Plus de réactivité en navigation Internet et Intranet. Téléchargement plus rapide du trafic multimédia. 4. Qualité vocale naturelle grâce à l'infrastructure VoIP. Linklaters a donc pu standardiser sur une plateforme téléphonique IP unifiée et réaliser ainsi d'importantes économies d'exploitation et d'administration.