L'infogérance de réseaux cellulaires, nouvel eldorado des équipementiers
(Source EuroTMT) Parallèlement au partage de réseau avec les récentes annonces, plus ou moins spectaculaires, comme celle de Vodafone avec Telefonica dans plusieurs pays d'Europe (dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Espagne), l'infogérance de réseaux cellulaires devient une tendance lourde dans les pays industrialisés. Dernière annonce marquante, celle de Sprint Nextel aux Etats-Unis dans le cadre d'un contrat de cinq milliards de dollars sur sept ans attribué au suédois Ericsson, marché comportant également le transfert de 6000 collaborateurs de Sprint. Une dynamique vers les services qui profite d'abord au constructeur suédois (26 % du marché mondial selon Informa) mais aussi à Nokia Siemens Networks (21 % de part de marché et 45 % de son chiffre d'affaires 2008) et, quoique dans une moindre mesure, à Alcatel (12 % de parts de marché). « Pour les opérateurs, c'est avant tout une question d'arbitrage entre OPEX et CAPEX dans une logique de réduction des coûts, explique Giuseppe Donagemma, CEO de Nokia Siemens Networks pour l'Europe, tout en leur permettant de se concentrer davantage sur le marketing client ». Un contexte dans lequel Nokia Siemens Networks affirme déjà exploiter 270.000 stations de base dans le monde (y compris des BTS d'autres fournisseurs) représentant 220 millions d'utilisateurs. Photo : Ericsson fournit des services de maintenance et d'autres opérations pour les réseaux 2G et 3G de Telefónica O2 UK. (Source Ericsson)
