L'exploitant des tramways d'Orléans mixe disques SSD et SATA
La société qui exploite les tramways d'Orléans a opté pour une baie de stockage mixant disques SSD (afin d'accélérer une application de simulation) et disques SATA (qui stockent à moindre coût des fichiers vidéos).
Pour remplir sa mission, la société d'exploitation du tramway et du réseau de bus de l'agglomération d'Orléans (la SETAO) s'appuie sur une application de simulation de trafic qui analyse les différents scénarios de re-routage et définit le meilleur itinéraire possible - l'objectif étant de contourner les éventuelles problèmes de circulation. Ces simulations sont basées sur des données émises par les tramways, bus et autres feux de circulation. Outre la collecte et la conservation de ces données, l'opérateur fournit à ses usagers des informations en temps réel sur la circulation, via des panneaux mobiles. Pour gérer cet important volume de données, quinze bases de données Oracle ont été déployées. En outre, l'opérateur vient de s'engager dans un projet gouvernemental de sécurité, qui implique le stockage et la gestion de vidéos issues d'environ 500 caméras de surveillance. Une application de simulation accélérée d'un facteur 20 La SETAO a cherché une solution de stockage capable d'héberger les données de son application de simulation sans que l'immense volume de vidéos archivées ne nuise à ses performances. Son choix s'est porté vers une baie (d'origine Pillar Data Systems) mixant des disques SSD dédiés à l'application de simulation et des disques SATA, pour les données de moindre priorité, dont font partie les archives vidéo. « Grâce aux disques SSD, notre application de simulation est 20 fois plus rapide qu'avant. De plus, nous avons pu réaliser d'importantes économies d'énergie », affirme Olivier Parcollet, administrateur systèmes et réseaux de la SETAO. En effet, avant le déploiement des disques SSD, près de deux heures de travail étaient nécessaires pour dérouler les scénarios d'itinéraires. Désormais, l'équipe informatique peut exécuter ces mêmes scénarios en temps réel, libérant ainsi assez de temps pour réaliser chaque jour 20 à 30 simulations supplémentaires.