L'édition phonographique encourage les pratiques de basse police
Un article de Wired signale comment le MPAA, club des producteurs de produits commerciaux vidéos, a orchestré une opération de lobbying afin de bloquer une loi d'Etat Californienne. La loi en question visait à condamner toute personne prétendant ou sous-entendant appartenir à une « autorité légitime » dans le but d'extorquer des informations privées. Cette forme d'usurpation d'identité non formelle fait hélas partie des méthodes de cow-boy qu'affectionnent particulièrement les enquêteurs du MPAA et « privés » employés par l'organisation, lorsque celle-ci chasse le « pirate de DivX ». Sans aucun doute, cette affaire ne concerne qu'une disposition législative étrangère locale, combattue par des intérêts privés locaux. Mais elle est révélatrice d'une attitude. Les défenseurs de ces intérêts privés sont déjà connus pour leurs méthodes d'intimidation musclées et leur vision très particulière d'une justice expéditive. Fort heureusement, aucun représentant, aucune filiale, aucun proche cousin de ce même MPAA n'a de pouvoir de pression en France, de lobby auprès du Parlement Européen...