L'ascension de Vivek Badrinath comme DGA de France Telecom renforce Stéphane Richard
Finies les rumeurs sur un éventuel remplacement de Stéphane Richard à la tête de France Télécom / Orange. Plus que jamais, le P-dg de l'opérateur consolide ses positions et fait monter une véritable garde rapprochée pour déployer sa stratégie technologies et produits.
Les anciens verseront une petite larme. France Télécom vient de regrouper toutes ses forces de R&D et d'innovation jusqu'alors dispersées. Didier Lombard, l'ancien P-dg avait en effet créé des techno centres, censées dynamiser l'innovation, un peu plus que les centres de R&D de l'opérateur. Centres dont il a toujours été très fier, France Télécom est une entreprise d'ingénieurs basée sur la techno.
Stéphane Richard regroupe en un seul pôle tout ce qui est innovation, technologie en ajoutant l'expérience client, le réseau de l'opérateur et ses systèmes d'information, bref l'innovation au sens technologique comme au sens commercial, l'infrastructure et le SI. Un signe. De plus, C'est Vivek Badrinath (en photo) qui va diriger ce pôle avec le titre de directeur général adjoint. L'homme qui monte et n'en finit plus de monter chez France Télécom, il n'a que 43 ans et dirigeait jusqu'alors Orange business services.
Thierry Bonhomme, patron d'OBS
Vivak Badrinath récupère les responsabilités exercées jusqu'alors par Jean-Paul Cottet, pour l'innovation, qui quitte le comité exécutif et Thierry Bonhomme, patron du réseau et de la R&D qui reprend la tête d'Orange business services (OBS), succédant à Vivak Badrinath.
Ces deux nouveaux hommes forts du groupe sont rejoints au comité exécutif par Béatrice Mandine, directrice de la communication qui s'occupera également de la marque, c'est elle qui a géré la situation de crise née des suicides.
Stéphane Richard féminise son « comex », après avoir fait entrer Delphine Ernotte, patron de la France et Christine Albanel, Béatrice Mandine fait partie de sa nouvelle garde rapprochée. En plus de Pierre Louette, le secrétaire général, Vivak Badrinath et Thierry Bonhomme jouent des rôles clés pour l'avenir du groupe. Stéphane Richard lui-même affirme ainsi son pouvoir.
