John Chambers épingle HP et VMware : « nous nous amusons avec la concurrence »
Cisco a réuni ses partenaires à Montréal pour son Partner Summit annuel. A cette occasion, John Chambers a donné plusieurs interviews dont nous avons sélectionné quatre points significatifs.
Sur HP et ses white box
John Chambers se félicite de la concurrence, en particulier sur ce point celle de HP, mais estime (interview à CRN US) que « Ça va être difficile pour un acteur établi d'avoir un produit en marque blanche avec des logiciels libres pour faire des marges ». Il pense que ce sera plus difficile de faire des marges qu'avec des PC ou des serveurs et surtout que pour les white box, la concurrence viendra de l'Asie. (Très) confiant, John Chambers assure que l'attitude de ses concurrents le surprend, qu'il va gagner, et qu'il sera difficile pour ses concurrents de faire des profits.
Sur les datacenters et les serveurs bare-metals
D'abord, John Chambers explique ne pas avoir été surpris par les datacenters, il y a cinq ans déjà il expliquait sa stratégie, contraire à celle de HP, IBM et Dell qui soulignaient son incapacité dans les serveurs et les datacenters. Il expliquait à l'époque vouloir être audacieux et devenir le n° 1 dans les serveurs pour centres de données. « En fait, je disais à ce moment que nos concurrents à l'avenir seraient en marque blanche et que nous serions en concurrence avec eux à travers nos architectures et l'on a joué exactement comme nous pensions ».
Les partenariats dans le stockage
Cisco ré-affirme son engagement sur le stockage avec des partenariats, EMC, NetApp et plus récemment avec IBM. « Avec EMC, c'est une relation de confiance ». Avec VMware en revanche c'est un concurrent qu'il prévoit de battre avec ACI. VMware selon lui ne donne pas le nombre de ses clients SDN. Donc, « nous allons gagner et nous avons l'intention de gagner, nous nous amusons avec la concurrence ».
La place des logiciels
Avec les nouvelles technologies, Cisco vend de plus en plus de logiciels, aux côtés de ces produits habituels, le principal n'est pas de vendre des logiciels mais de vendre un ensemble, l'essentiel pour John Chambers c'est la vitesse de mise sur le marché et le fait de concevoir lui-même ses produits. Il estime n'être pas encore suffisamment avancé en matière de logiciels, mais avance. Cette vision est transmise aux partenaires qui eux aussi doivent aller plus vite et donc transformer leurs entreprises dans ce but.