Ils voient des espions partout
Cryptome publie une liste des étendues IP utilisées par le « US Terrorist Surveillance Program ». Il faut savoir, précise le document, que sous les produits Microsoft, la surveillance s'effectue sur les ports 1025-1030. Et de préciser « Microsoft OS's allow remote access via these specific ports », tout en expliquant que les agences gouvernementales US - secondées par des sociétés sous-traitantes civiles - utilisent ces plages IP de façon routinière afin de « gain access to, to monitor, and in some cases, to destroy IT networks ». On croirait presque entendre un « ceux qui n'ont rien à se reprocher n'ont rien à craindre ». A ajouter donc aux numéros IP que les noyaux NT appellent sans rime ni raison et qu'il est conseillée de router vers la boucle locale 127.0.0.1. Seuls les esprits torturés et les paranoïaques chroniques pourront trouver un quelconque rapport entre la liste de numéros ci-dessus mentionnée, et cette petite nouvelle publiée par la Chronicle Review, narrant l'aventure de ce professeur d'Université vertement tancé par le service de sécurité informatique de son campus, pour ... avoir osé utiliser Tor et mentionné son existence en classe. Cela fait déjà un certain temps que l'on soupçonne l'éducation d'être mère de tous les vices, et que seules les personnes ayant quelque chose à se reprocher cherchent à camoufler leurs actes. Rappelons que Tor, bien qu'intrinsèquement fiable, n'est pas à l'abri d'écoutes indiscrètes. Certaines agences gouvernementales, soucieuses de la qualité d'infrastructure de ce réseau anonyme, se dévouent corps, âmes et ordinateurs pour offrir leurs ressources CPU à la communauté. En outre, de récentes recherches ont mis en évidence des possibilités d'exploitations via cookies et javascripts, exploitations qui permettraient d'identifier la machine située à l'extrémité d'un réseau Tor.