IBM va améliorer la modularité de WebSphere
Les travaux de modularisation de WebSphere entrepris avec la version 6.1 sont encore à l'ordre du jour. S'exprimant à l'occasion de la conférence SD West 2009, Savio Rodrigues, chef produit WAS (WebSphere Application Server) d'IBM, a expliqué vouloir aller vers des composants de plus en plus fins. « Dans les versions futures, a-t-il dit, nous allons étendre notre travail avec OSGi pour rendre le serveur d'applications encore plus modulaire, de façon à ne plus avoir qu'à démarrer des [services spécifiques]. » Au lieu de lancer toute la couche de support des services Web, par exemple, WebSphere pourrait ainsi activer seulement le module dont une application a besoin. OSGi est un standard conçu pour intégrer des composants dans une architecture globale. Développé à l'origine pour l'environnement de développement Eclipse, il fait petit à petit son chemin dans les serveurs d'applications Java. IBM a commencé s'appuyer dessus dès la version 6.1 de WebSphere, et JBoss de Red Hat ou Jonas d'OW2 suivent le même chemin. Toutefois, aucun ne repose entièrement dessus, à l'opposé du tout neuf dm Server de Springsource, conçu dès l'origine dans un souci de modularité. Faire bénéficier les développeurs des avantages de l'architecture OSGi Savio Rodrigues a donc indiqué qu'IBM entendait faire bénéficier les développeurs des avantages de l'architecture OSGi : « Un serveur d'applications plus léger, qui démarre plus vite, et que vous n'avez pas à redémarrer quand vous changez sa configuration ; toutes choses que vous vous attendez à trouver dans WebSphere, et sur lesquelles nous devons travailler. » Le chef produit a par ailleurs indiqué que la plateforme middleware d'IBM devrait prochainement supporter des langages de script en sus de PHP et Groovy, déjà utilisables pour sMash, le tout jeune outil de création rapide d'applications composites (mash-up) d'IBM. Python et la plateforme Ruby on Rails devraient faire leur apparition dans sMash comme dans WebSphere.