IBM garde la main mise sur le marché des supercalculateurs
Non content de battre tous les records de performances avec son supercalculateur BlueGene, IBM garde la main mise sur ce marché avec plusieurs serveurs bien placés dans le Top 500 des supercalculateurs. De son côté, Microsoft lève le voile sur son système d'exploitation pour grappes de serveurs.
BlueGene semble s'installer durablement à la première place des supercalculateurs les plus puissants au monde. Le machine d'IBM vient ainsi d'être classée première des 500 plus rapides supercalculateurs pour la troisième fois consécutive. Ce classement est publié deux fois par an. En outre, BlueGene a été mis à jour en octobre dernier. Avec 65 536 processeurs, il a atteint la puissance de 280,6 Teraflops, deux fois plus que son itération précédente. Mais IBM ne s'en tient pas à ce seul résultat. La seconde place du classement est également occupée par un supercalculateur signé Big Blue, le Watson Blue Gene eServer, avec une puissance de 91,3 Teraflops. En troisième position, encore une machine IBM : l'ASCI Purple, construit à partir de serveurs pSeries 575, pour une puissance de 63,4 Teraflops. Il faut attendre la quatrième position pour espérer rencontrer un concurrent d'IBM, en l'occurence Silicon Graphics, avec un calculateur affichant 51,9 Teraflops. Dell arrive en cinquième position, avec une machine à 38,3 Teraflops, et Cray, à la sixième place, avec 36,2 Teraflops. En septième position, l'Earth Simulator de Nec arrive avec une puissance 35,9 teraflops. Ce supercalculateur avait trôné en tête du Top 500 cinq fois de suite avant d'être doublé par BlueGene. IBM revient en huitième et neuvième places avec le MareNostrum installé en Espagne à 27,9 Teraflops, et un autre calculateur BlueGene eServer installé aux Pays-Bas et doté d'une puissance de calcul de 27,4 Teraflops. Plus bas dans la liste, Big Blue reste bien présent : 43,8 % des 500 plus rapides supercalculateurs au monde sont à porter à son crédit. Pour autant, les processeurs d'IBM n'équipent que 73 de ces machines, contre 333 pour Intel et 55 pour AMD.
Premiers pas de Windows pour les grappes
Microsoft profite du salon Supercomputing 2005 qui se déroule cette semaine à Seattle pour présenter au public la seconde bêta de Windows Server 2003 Compute Cluster Edition (SCE), son système d'exploitation pour grappes de serveurs. La première bêta de Windows Server 2003 SCE a été présentée aux développeurs en septembre dernier. Pour appuyer ses efforts de conquête des environnements de calcul intensif, le géant de Redmond a en outre mis en place dix instituts dédiés à travers le monde, en collaboration avec des universités. En Europe, l'université de Stuttgart, en Allemagne, et de Nizhni Novgorod en Russie, sont concernées.