HP-EDS : les PDG évoquent déjà d'éventuels licenciements
Mark Hurd et Ronald Rittenmeyer, PDG respectifs d'HP et d'EDS ont tous deux laissé entendre que des suppressions de postes risquent bien de découler de l'une des plus grosses acquisitions de l'année, sans pour autant entrer dans le détail. Pas d'informations claires Le rachat d'EDS (137 000 salariés) par HP (172 000 employés) se soldera t-il par des suppressions de postes, dans les mois à venir ? Cela semble inévitable, en dépit du flou qui règne actuellement sur le sujet. En effet, ni Ronald Rittenmeyer, le PDG d'EDS, ni Mark Hurd, PDG d'HP, n'ont été en mesure d'apporter des informations claires et précises sur le sort de leurs salariés. Le second a déclaré que « les salariés d'EDS pourraient profiter des opportunités créées par cette acquisition sur de nouveaux segments et bénéficier de la compétitivité d'HP sur les marchés existants. » Une rationnalisation des équipes De son côté, le patron d'EDS a indiqué que le chevauchement des bases clients des deux entreprises n'était « pas très étendu», avant d'ajouter néanmoins que la SSII poursuivrait la « rationalisation de ses équipes. » Sans préciser davantage ce qu'il entendait exactement par « rationalisation ». EDS a déjà déplacé une bonne partie de ses activités en dehors des Etats-Unis, dans le cadre de sa stratégie autour des services d'externalisation. Actuellement, il ne compte plus que quelque 47 000 salariés dans son pays. Forcément des ajustements au niveau des emplois Ronald Rittenmeyer a aussi reconnu que l'automatisation des centres informatiques pourrait jouer un rôle non négligeable dans les décisions concernant les équipes. Mark Hurd considère cette pratique comme essentielle et HP a déjà consolidé ses propres centres informatiques au sein de six installations en tout et pour tout, avec des capacités accrues d'administration à distance. Selon Mark Hurd, il s'agit d'un meilleur remède que le recours à l'offshore pour réduire les coûts tout en augmentant la qualité. Et le PDG d'EDS d'ajouter « Nous allons continuer dans ce sens. Ce type d'automatisation est une évolution naturelle et il y a forcément des ajustements au niveau des emplois. »