Google marque des points sur le marché des entreprises en France
Il y a deux ans, Google lançait son offre d'applications de bureautique et de collaboratif sur internet, concurrente de celle de Microsoft. Cette offre appelée Google Apps est désormais portée par une centaine de partenaires en France. Elle a séduit Valeo, Malakoff Médéric ou Ceva Santé Animale.
Google annonce désormais une centaine de partenaires indirects en France pour la vente de ses solutions de messagerie, de collaboratif et de bureautique en ligne. Ils sont 800 en Europe et 2500 dans le monde. Des chiffres obtenus en deux ans. Le profil de ces partenaires, revendeurs, intégrateurs, consultants, est très divers.
On trouve des « systems integrators » tels que Cap Gemini, des VARs comme Revevol, gPartner ou NRX, des sociétés de services (SQLI), des intégrateurs plus régionaux, des FAI (comme les espagnols Jazztel ou Recol). Il peut s'agir également d'opérateurs télécoms. Google cite pour exemple Vodafone, Verizon, Tata, qui sont des opérateurs qui souvent intègrent les Google Apps dans leurs offres.
Ce tableau ne rend pas totalement compte de la complexité des canaux de vente de Google. L'éditeur utilise aussi bien des partenaires qui sont dans le modèle classique de vente et d'intégration que des sociétés créées spécialement à ses côtés comme Revevol ou gPartner (pour « Google Partner » ) des « pure players ». gPartner compte ainsi 25 consultants exclusivement dédiés aux solutions Google Entreprise et déployés sur deux agences Paris et Lyon.
Depuis une semaine, ces partenaires peuvent certifier leurs consultants et ingénieurs. Google vient en effet de lancer un programme individuel de certification : « google apps certified deployment specialist ». Cette certification se passe en ligne avec un QCM d'une centaine d'items.
Le client appartient au partenaire de Google
L'idée est de bien identifier les services à valeur ajoutée que peuvent vendre les partenaires et donc les compétences nécessaires pour les déployer. « Nos partenaires bénéficient de revenus récurrents, de la vente de services comme l'activation, l'intégration, la formation, le développement, le support, ils facturent le client, maîtrisent la relation avec lui et la développent dans la durée », déclare Pascal Pignon, directeur du Channel de Google France. La propriété du client est devenue un point très sensible de la relation entre les éditeurs et les partenaires à l'heure où les formules Saas montent en puissance. Google a donc réaffirmé sa clarté sur ce point.
Google réaffirme aussi son apport technologique par sa plateforme web. Elle n'est pas qu'un support aux Google Apps mais permet d'assurer des développements spécifiques, comme dans le cas du projet de la mutuelle Mederic Malakoff déployé par Revevol.
Les partenaires ont donc un rôle à jouer dans les formules « Cloud », c'est le message que réaffirme Google. Même si la société ne vend pas totalement ses solutions en mode indirect, les partenaires que nous avons rencontrés, Revevol et gPartner, le 3 mars, lors du bilan dressé par l'éditeur, témoignent de son appui, notamment du fait qu'il leur adresse les projets clients détectés.
Vous pouvez retrouver les retours d'expérience des entreprises utilisant les Google Apps : Valeo, Ceva Santé Animale, Bittle ou Malakoff Médéric en vous abonnant à la version électronique de CIO, téléchargeable au format pdf. Le numéro 31 présente également les solutions de Cloud de Microsoft, Amazon et Orange telles que déployées par Alstom, LVMH, Taxis Bleus, PagesJaunes, Talentsoft, Eden Park, et Air Liquide-Caliatys, avec tous les conseils de mise en oeuvre.
Illustration D.R.