Google : ah ah ah ah, c'est la défense élastique..
Les premiers pas du « bon docteur Schmidt » et de Google dans la sphères sécurité commencent à porter leur fruits. Leurs noyaux et leurs pépins, pour être plus exact.
Coté noyau, voici la « Safe Browsing API », une API servant à vérifier, en fonction d'une liste maintenue par Google même, la blancheur Persil d'une URL que l'on compte visiter. C'est là un cadeau fait aux programmeurs qui souhaitent faire naviguer « en toute sécurité ». Ne seraient placées sur une liste noire que les adresses Web réputées comme étant porteuses d'un malware. Ce n'est dont a priori pas une « api de censure ».
Le pépin, quand à lui, se nomme Zlob. Découvert par Secure Computing, cette backdoor camouflée sous la forme d'un clip vidéo se propage par le biais de YouTube. Ca fait la hune d'Internet News, de la titraille alarmiste sur Network World ou TechWorld et attire les sarcasmes de John Leyden sur le Reg... Les amateurs de court-métrages façon streaming vont risquer de participer en direct à « Vidéo Gag », mais à leur dépend cette fois, les administrateurs pourront enfin respirer en récupérant un peu de bande passante, et les responsables de serveurs de messagerie béniront Zlob, seul véritable pacificateurs des courriels stériles intitulés « T'as vu Sarko ? » ou « Faut le voir pour le croire ». Bien que la Rédaction de CSO ne porte par particulièrement les auteurs de malwares dans son coeur, il faut avouer que, cette fois, les « codeurs » de Zlob ont droit à une pensée reconnaissante.
*NdlC Note de la Correctrice : L'auteur est affligé d'une insupportable manie, celle qui consiste à chantonner un air qu'il estime de circonstance pour chaque petit événement de la vie quotidienne. Cette fois, il a fallu aller chercher la référence très loin.... Les lecteurs nés après 1944 nous pardonnerons cette plongée dans l'histoire.