Fujitsu mise, aussi, sur la mobilité
Avec beaucoup de témoignages de grands clients, mais peu d'annonces, Fujitsu a mené le 25 septembre l'étape parisienne de son World Tour. On retiendra, outre l'approfondissement du partenariat historique avec SAP, ceux noués avec Intel et plus récemment Red Hat.
La mobilité était l'un des temps forts du Fujitsu World Tour. Avec la présentation de deux nouveaux PC portables, de la gamme Lifebook, les E554 et 544. Ils utilisent le même réplicateur de pors que les 3 autres membres de la gamme, les coûts de maintenance et de déploiement en sont réduits. Les 5 modèles partagent un BIOS et une carte mère des composants et des accessoires communs.
Fujistu a également présenté plusieurs retours d'expérience basés sur la mobilité. C'est d'abord Cameron McNaught (en photo), vice-président pour les technologies émergentes et les solutions, qui mentionne le RFID, utilisé pour la maintenance chez Airbus et Boeing, des smartphones pour la data analyse chez AEON, du MDM. Bref, Fujitsu est très présent dans les grands comptes sur des projets de mobilité. En France aussi, avec deux témoignages forts qui ont marqué l'évènement, ceux de Pernod et de SDO (grossiste en jeux, vidéo et musique).
« Un vrai poste de travail mobile »
Dans le cas de Pernod, la société compte 650 collaborateurs dont 250 commerciaux terrain. Dès 1993, ces commerciaux étaient équipés de tablettes. Aujourd'hui, avec le choix de Fujitsu, les forces commerciales passent à la vitesse supérieure en étant munies de tablettes sous Windows. « C'est un vrai poste de travail mobile, utilisable en voiture chez soi, en clientèle, une partie des commerciaux travaillant la nuit », témoigne Christian Cussonneau, responsable infrastructure de la société. Avant, ces équipes commerciales devaient transporter un book papier de 3 kg, désormais leurs tablettes sont équipées d'Office, de messagerie, d'un CRM.
Chez Pernod, seul le siège est encore équipé de PC et bientôt seuls les comptables en auront ! note Christian Cussonneau. Les commerciaux et l'ensemble des salariés poursuit-il veulent des outils non seulement efficaces mais tout simplement beaux, comme ceux qu'ils utilisent chez eux.
En Bretagne, SDO est un peu dans le même cas. Le grossiste utilise la tablette pour remplacer son « cadencier » qui nécessitait de nombreuses opérations de saisie. Là encore, le commercial terrain a mis de côté de volumineux dossiers papiers au profit d'une tablette, et surtout, précise Gilles Meissonnier, directeur général il s'évite des erreurs de saisie et le circuit de passage de commandes au siège est ainsi alimenté sans erreur. Là aussi, l'utilisation de tablettes du niveau d'un poste de travail, facilite la mobilité et la gestion commerciale.