Free s'accommode du nouveau prix de la 4ème licence 3G

le 19/06/2009, par Denis Poillerat, Régulation télécoms, 331 mots

Free n'est pas effrayé par le nouveau prix de 240 millions d'euros de la 4ème licence 3G. Quant aux récriminations de ses futurs concurrents, il s'y attendait.

Free s'accommode du nouveau prix de la 4ème licence 3G

« Le prix a été un peu augmenté, mais cela ne remet absolument pas en cause le projet » affirme Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, la maison mère de Free. Il garde le cap pour obtenir la 4e licence 3G et ne perd pas patience après un premier échec en 2007. Il devrait donc y avoir un nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile et Free est plus que jamais donné comme favori. La révision à la hausse du ticket d'entrée, annoncée en début de semaine par Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie, de 206 à 240 millions d'euros, n'a donc pas remis en cause la candidature de Free. Face au lobbying des opérateurs mobiles actuels, prêts à aller devant la justice pour contester un tarif qu'ils décrivent comme inéquitable (ils avaient payé en leur temps 609 millions d'eurosmais avaient également eu des aménagements comme l'avait souligné l'UFC-Que choisir et disposent de plus larges bandes de fréquence). Face à ces menaces, le DG est resté serein, déclarant à Reuters que « ces arguments sont assez classiques. Quand vous venez concurrencer quelqu'un, il va trouver tous les arguments pour vous dire que vous n'avez pas le droit de venir ». Avant de provoquer. « Si on prend comme référence les prix [des abonnements de téléphonie mobile, NDLR] d'aujourd'hui, l'idée de diviser pratiquement par deux le montant moyen est quelque chose de raisonnable ». Free, qui a fait sa réputation de FAI sur un abonnement sans engagement, au tarif jusqu'alors immuable de 29,90 € par mois, aimerait venir perturber l'écosystème de la téléphonie mobile. Mais aussi se prémunir contre les attaques des trois grands opérateurs qui ont aujourd'hui tous la possibilité de proposer des offres quadruple play (TV + Internet + téléphonie fixe et mobile). Bouygues Telecom ne s'est d'ailleurs pas privé de le faire. Photo : Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, la maison mère de Free (D.R.)

La résilience des réseaux FFTH inquiète les entreprises

Une étude réalisée par InfraNum, en partenariat avec la Banque des Territoires, s'est penchée sur la résilience des infrastructures numériques FttH (Fiber to the Home) sur le territoire français. Celle-ci met...

le 25/07/2023, par Aurélie Chandèze, 696 mots

Le projet de financement du déploiement de la 5G par les grandes...

Plusieurs pays européens n'adhèrent pas à l'idée de faire financer l'expansion de la 5G et du haut débit en Europe par les grandes entreprises technologiques à l'origine d'un trafic Internet important. Les...

le 06/06/2023, par Charlotte Trueman, IDG NS (adaptation Jean Elyan), 441 mots

La régulation d'Internet redevient une priorité gouvernementale

Afin de « progresser dans une société numériquement plus sûre », Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications présente aujourd'hui en Conseil des ministres un...

le 10/05/2023, par Célia Séramour, 1174 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...