Free passe à l'IPv6
Premier prestataire grand public en France et second si l'on prend en compte Nerim qui s'adresse plutôt aux entreprises, Free innove sur le marché de la connectivité en déployant la prochaine génération du protocole d'Internet, IPv6. Le premier bénéfice est pour le prestataire. En effet, la version actuelle du protocole, IPv4, code les adresses sur 32 bits. Or, vu l'essor d'Internet, on atteint le plafond des adresses possibles avec ce type de codage (2 32 ou 4,3 milliards). D'après l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority), la pénurie d'adresses devrait se faire sentir dès 2010. IPv6, pour sa part, utilise des adresses codées sur 128 bits, ce qui multiplie le nombre d'adresses possibles (2 128). En basculant vers IPv6, Free anticipe donc sur le problème en élargissant l'éventail de sa plage d'adresses de façon considérable. Il devrait désormais fournir 264 adresses IP, soit environ 18,45 trillions d'adresses à chaque abonné. Coté utilisateur, IPv6 devrait en théorie simplifier la configuration des appareils connectés à la Freebox, ces derniers pouvant désormais recevoir leur propre adresse IP. Le niveau de service et de sécurité intrinsèque à IPv6 étant plus élevé qu'avec IPv4, cette évolution devrait probablement favoriser la naissance de nouveaux services chez Free. Pour l'heure toutefois, IPv6 ne sera disponible que pour les versions 4 et 5 des Freebox dans les zones dégroupées et après que l'abonné a activé l'option en se rendant sur le site de son prestataire. En théorie, le basculement devrait se faire automatiquement quelque soit le système d'exploitation utilisé : Windows, MacOS ou Linux.