Firefox 2.0, les états d'âme et petits fours
Une « version 2.0 », une image de produit stable, comparable techniquement, sans l'ombre d'un doute, à son concurrent Internet Explorer, sans oublier l'image de chevalier blanc de l'orthodoxie normative, de défenseur du code ouvert et du multiplateforme... tout çà devait bien se fêter : dans le monde entier, les « firefox party » vont se succéder. En France aussi, bien sûr, puisque Paris est également le siège Mozilla Europe. Hélas, la soirée « joue déjà à guichet fermé », le patron de Mozilla old continent passe des nuits blanches à compter et recompter ses cartons d'invitation, tout en se demandant comment faire entrer 1200 fêtards dans une salle prévue pour 400 personnes. Comme pour les trames IP et le mail sous Thunderbird, il faudra bien filtrer. Priorité aux bloggers mondains, journalistes qui « surfent », hommes d'influence et d'affaires mozillés, open-convaincus, développeurs militants et évangélistes du CSS. Les autres... devront probablement sabrer le champagne dans la rue ou derrière leur écran, l'important étant de participer. Que voilà donc un cas de conscience cornélien, qui donne à son auteur-organisateur l'occasion de tremper sa plume dans une tasse de lyrisme jazzy.*
Au fait, en passant, bug découvert, bug corrigé... dans le logiciel de « gestion » des bugs de la Mozilla Foundation. Une mise à niveau est vivement conseillée précise le bulletin d'alerte de Bugzilla. Ce programme est utilisé par bon nombre de gestionnaires de projets de la communauté Open Source, les principaux éditeurs de « parfums » Linux ainsi que la Nasa.
*NdlC Note de la Correctrice : Lisa Ekdahl, dontausujetduquel cause Monsieur Tristan Nitot, trempe un peu trop non pas sa plume mais son organe dans le pathos. A la rédac de CSO France, on lui préfère les interprétations mythiques de John Coltrane, de Barney Wilen (toujours pas de ré-édition de « La note Bleue »), voir la retenue et l'infinie douceur d'Astrud Gilberto.