Faille WMF : c'était bien une « faille à barbouzes »
La faille WMF était, révèle un rapport du britannique MessageLabs, exploitée par des espions chinois cherchant à sous-mariner les ordinateurs d'un petit groupe de personnes, principalement des parlementaires de Grande Bretagne et des personnages oeuvrant dans la mouvance de la défense des droits de l'homme. Somme toute, la cible privilégiée de pirates semble essentiellement politique, très éloignée des victimes traditionnelles des pirates «tendance mafieuse ». Il est évident que jamais Pékin n'a ordonné officiellement -ou avoué avoir ordonné - de telles opérations frauduleuses. Affaire commentée par le Guardian, nos confrères de ZDNet UK et John Leyden du Register. L'apparente naïveté jamesbondesque de l'intitulé de l'attaque (une carte à lire et à détruire après usage) ne doit pas nécessairement disculper les services officiels de renseignements chinois... N'oublions pas que l'art de l'argument tordu et du plan caché dans le plan est, dans ce pays-là, une religion cultivée depuis Sun Tzu.