Etude du MIT contre l'écoute wireless
Une étude d'une rigueur absolue vient d'être publiée sur le site du MIT, intitulée « On the Effectiveness of Aluminium Foil Helmets: An Empirical Study ». A l'aide d'un analyseur-réseau coûtant, précise le rapporteur, plus de 250 000 dollars pièce, Ali Rahimi1, Ben Recht , Jason Taylor et Noah Vawter ont vérifié, modélisé et testé les diverses formes de casque en papier aluminium destinés à protéger les particuliers contre les écoutes pratiquées par les services d'espionnage américains ou étrangers. Le cerveau, c'est bien connu, émet de l'énergie, mise en évidence à l'aide d'électro-encéphalogrammes. Le procédé inverse, autrement dit le contrôle de la pensée par bombardement électromagnétique d'une zone à l'aide d'un satellite, serait également possible, poussant bon nombre de citoyens US -dont nos 4 scientifiques- à se couvrir le chef d'un chapeau en papier Albal. Après de longues études et une abnégation sans limite, il apparaît que, si effectivement ces casques en aluminium peuvent bloquer bien des fréquences, ils auraient également l'avantage de pouvoir améliorer certaines infrastructures nationales, notamment les réseaux de satellites GPS. L'amplification de 30 dB à 2,6 GHz et de 20 dB à 1,2 GHz est manifeste, si l'on se rapporte à la photo d'écran de l'analyseur-réseau. A remarquer qu'un autre « pic » du spectre laisse entendre que l'on obtient également 20 dB de gain à 2,4 GHz, ce qui tendrait à prouver que le port de casquettes en alu pourrait favoriser le déploiement des architectures Mesh dans le cadre de grands réseaux WiFi métropolitains. On pense, en revanche, que depuis l'adoption des « kevlar » en lieu et place des casques lourds métalliques utilisé dans l'US Army, la propagation générale dans la bande 14-18 et 39-45 GHz a subit une très forte diminution. Après avoir joint l'équipe par téléphone, la rédaction de CSO a pu obtenir quelques informations complémentaires d'une portée technologique incalculable. Las, la compréhension des principes électroniques de base et des équations mathématiques étayant cette extension du théorème de Shannon-Hartley exige la maîtrise préalable d'un doctorat d'oenologie appliquée et une pratique assidue de l'art japonais de l'Origami (notamment pour maîtriser la technique dite des « gallinacés en cellulose »).