... et Troyens en hausse

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Si les « pure spywares » ont du mal à survivre, les Troyens claironnent leur santé avec la fougue d'un opéra de Berlioz. Les chiffres avancés par les sondes des laboratoires Kaspersky indiquent une progression de ce type de malware d'environ 9%, au détriment des virus traditionnels (-6,5%) et des vecteurs d'attaque divers (-2,2%). La famille des Troyens est vaste et compte un nombre impressionnant de spécialistes : les téléchargeurs de code après installation (downloaders), les largueurs d'infections (droppers), les classiques portes dérobées -ou backdoors-, les troyens spywares, les relais d'attaques en déni de service distribués... les deux premières catégories connaissent des taux de progression d'un an à l'autre respectivement de 272 et 212 %. Mais le plus grand succès revient aux Troyens de la famille « rootkit », avec une montée en flèche des statistiques de déploiement : +413%. Il faut dire que certains éditeurs de musique ont largement contribué à la popularisation de ce type de piratage. Le rapport complet, rédigé en français, est accessible sur le site de l'agence de presse de Kaspersky.