Ericsson réduit ses effectifs et se développe en dehors des télécoms
Les résultats financiers difficiles annoncés il y a un mois ont des conséquences chez Ericsson. Le géant suédois réduit ses coûts et privilégie de nouvelles activités.
2200, c'est le nombre de licenciements engagés par Ericsson. Ils se feront dans la R&D et les activités support essentiellement en Suède. Le constructeur va également réduire le recours aux consultants extérieurs. Un vrai plan de réduction des coûts. Une décision de long terme explique la société qui avait pré-annoncé ces licenciements au mois de novembre dernier et les resituent dans un objectif global de réduction de la structure et de réorientation des activités.
Pour le groupe, ses différentes activités ne vont pas évoluer de la même manière. Entre 2013 et 2017, la croissance de la partie équipement réseau sera comprise entre 2 et 4%, celle des services entre 4 et 6, enfin, les activités de support évolueraient entre 6 et 9%. Déjà présent dans la télévision et les médias, le groupe a défini trois nouveaux secteurs cibles : énergie, transports et sécurité publique. La e-santé fut ciblée ces dernières années, sans apporter de résultats tangibles.
Ericsson cite des exemples de cette nouvelle orientation. Il parle de multinodalité dans l'automobile et le transport maritime, avec une offre « Connected Vehicle Cloud ». En matière de sécurité, Ericsson veut travailler sur l'adaptation aux catastrophes naturelles ou la sécurité aux frontières. Il équipe Hydro-Québec en compteurs intelligents et Volvo dans les véhicules connectés. Dans tous les cas, il s'agit de proposer de nouveaux services connectés. D'ici 2020, ces nouveaux services devraient représenter 20% de son chiffre d'affaires, c'est actuellement moins de 10%.