Ebay gagne devant Tiffany après avoir perdu devant LVMH

le 16/07/2008, par Miléna Nemec-Poncik avec IDG News Service, Actualités, 373 mots

A l'issue de quatre années d'enquête, le tribunal de New-York a jugé qu'eBay n'était pas responsable de la vente de contrefaçons Tiffany sur ses pages. Le joaillier américain accusait le site d'enchères en ligne d'avoir autorisé la vente de centaines de milliers de faux bijoux entre 2003 et 2006. Le juge Richard Sullivan a disculpé eBay, estimant que le site avait pris des mesures suffisantes pour protéger les objets proposés dans les annonces. Le site a, qui plus est, retiré les objets litigieux de ses pages dès que leur présence lui a été signalée. Le tribunal considère en outre qu'il incombe également au joaillier Tiffany de mieux protéger sa marque, comme le veut la justice américaine. Ebay se targue d'avoir mis en place ces deux dernières années des outils permettant de mieux contrôler l'origine et l'authenticité des objets mis en vente. Le site a ainsi mis sur pied une politique de partenariats avec 18 000 marques afin de repérer les contrefaçons. Ces efforts conjugués auraient permis, selon eBay, de supprimer deux millions d'objets copiés en 2007, et coûteraient au site 20 millions de dollars par an. Tiffany n'a jamais souhaité participer à ces programmes. Ce jugement constitue une revanche pour eBay, récemment condamné par le tribunal de commerce de Paris à verser près de 39 millions d'euros au groupe de luxe LVMH, pour contrefaçon et vente illicite. Le site de vente aux enchères s'était aussitôt indigné de cette condamnation, la jugeant « indécente, injuste et disproportionnée ». Cette fois, eBay s'est déclaré satisfait de la décision du juge américain, qu'il qualifie de « victoire pour le consommateur », tout en dénonçant la mauvaise volonté du joaillier : « C'est une honte que tant d'efforts aient été perdus, alors que Tiffany aurait pu travailler de concert avec eBay pour enrayer plus efficacement la contrefaçon ». En France, Ebay a fait appel de la décision de la justice, et outre-atlantique, Tiffany a fait de même. Ces deux différends impliquant eBay pointent encore une fois le flou qui règne autour du statut des sites de vente aux enchères. Ces derniers se considèrent comme de simples hébergeurs, alors que des marques ou des autorités (comme le Conseil des ventes aux enchères en France) aimeraient les voir estampillés opérateurs, et donc entièrement responsables des contenus diffusés sur leurs sites. Affaire à suivre.

T-Mobile authentifie de manière forte 15000 employés via leur mobile

L'opérateur mobile T-Mobile authentifie 15 000 collaborateurs via leurs téléphones mobiles. Les employés de T-Mobile

le 05/02/2013, par Jean Pierre Blettner, 341 mots

La cybercriminalité va faire l'objet d'un énième rapport du ministère...

Le ministère de l'intérieur entend mieux piloter la lutte contre la cybercriminalité. Le ministre de l'intérieur Manu

le 30/01/2013, par Jean Pierre Blettner, 222 mots

Mega déjà mis en cause pour violation de propriété intellectuelle

Le site de stockage et de partage de fichiers Mega a supprimé du contenu violant la propriété intellectuelle le

le 30/01/2013, par Véronique Arène et IDG News Service, 832 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...