Du bon et du mauvais dans le rachat d'EDS par HP, pour BMC à Lisbonne
A en croire Bob Beauchamp, PDG de BMC, le rachat d'EDS par HP serait plutôt une bonne chose pour lui. C'est à peine, d'ailleurs, s'il a évoqué HP, qui est pourtant son principal concurrent, devant IBM et CA, lors de son discours d'introduction mardi 20 mai, à l'occasion de sa conférence utilisateurs à Lisbonne. Du bon et du mauvais dans le rachat d'EDS par HP Visant HP mais aussi IBM, Microsoft et d'autres, il a expliqué que BMC était le neuvième éditeur mondial et se consacrait à 100% aux logiciels d'administration, alors que d'autres du Top 10 vendaient aussi « des imprimantes, des bases de données, des systèmes d'exploitation, de l'outsourcing,... ». Bob Beauchamp a ensuite reconnu que l'acquisition d'EDS avait des impacts négatifs, dans la mesure où BMC était en train de devenir la solution d'administration de référence chez EDS. Toutefois, a-t-il aussitôt enchaîné, il y a aussi des aspects positifs. Il s'attend à ce que des prestataires de services ... Photo : Bob Beauchamp, PDG de BMC ... se rapprochent de BMC, puisque HP devient désormais leur concurrent. 40% du chiffre d'affaires dans les Mainframes HP est en fait, comme IBM, à la fois un compétiteur et un apporteur d'affaires via sa branche services. Bob Beauchamp pense que HP pourrait devenir un 'coopétiteur' : « Je m'attends à ce que nous ayons de bonnes relations sur le marché du mainframe, précise-t-il. BMC réalise environ 40% de son chiffre d'affaires sur le mainframe. « Un marché à faible croissance mais très profitable, de l'aveu même de Dev Ittycheria, qui a rejoint la direction de BMC suite au rachat de sa société, BladeLogic. Des gens qui peuvent partir Quant à la possibilité que BMC rachète lui aussi une société de services et de conseil, « Elle est très faible, assurent en choeur tous les dirigeants de l'entreprise. Ce que résume ainsi Bob Beauchamp : « Dans le domaine des services, les acquisitions sont très risquées, car on achète des gens, qui peuvent partir ; nous ne sommes donc généralement pas très enclins à ce genre d'acquisition, mais nous examinons les opportunités. » Pour autant, BMC ne dédaigne pas le service. C'est d'ailleurs sur cette branche que repose sa nouvelle stratégie de vente. Le patron de la branche services est ainsi également le patron des ventes.