Distribution : les 150 magasins Tél and Com menacés de fermeture
En fermant ses portes, The Phone House avait souligné la non viabilité de son modèle en France. Les opérateurs reprenant en direct, dans leurs propres réseaux, la distribution des mobiles.
Le « tsunami » Free Mobile produit des effets non seulement sur les comptes d'exploitation de ses concurrents directs, les autres opérateurs mobiles, mais également sur les réseaux de distribution. Free Mobile passe par internet, ses rares boutiques sont là pour accompagner le client, comme les Apple Store, mais sur des formats très réduits. Le reste des boutiques est entre les mains, soit des opérateurs eux-mêmes, soit de réseaux indépendants. Parmi eux, Tél and Com, détenue par Grégory Sartorius, gendre d'Eric Derville, le fondateur de Norauto, qui l'a repris à son beau-père.
Un PSE va être annoncé
Un comité d'entreprise va informer les salariés de la mise en place d'un PSE, Plan de sauvegarde de l'emploi. 755 salariés sont menacés de licenciements. Plusieurs boutiques se sont d'ailleurs mises en grève ces derniers jours en signe de protestation. L'issue semble très compromise pour ce groupe qui a perdu le référencement de Bouygues Télécom et ne garde celui d'Orange que pour quelques semaine. Selon Sud-Ouest, une quarantaine de boutiques auraient fermé ces derniers mois.
On se souvient de la fermeture de The Phone House il y a deux ans, enseigne phare de la distribution mobile, pourtant aux mains des groupes Carphone Warehouse Group (CWG) et de l'américain Best Buy.