Des virus qui mènent hélas à Troie (Acte II)*
Pourquoi tant de Troyens ? Mais pour mieux « piloter » les réseaux de machines sous influence, expliquent les techniciens de Webroot. « Les trojans deviennent indiscutablement le vecteur préféré de propagation des spywares. Les trojans de téléchargement sont les plus fréquents... » nous apprend un communiqué du chasseur de spywares. Et si du Troyen au spyware il n'y a donc qu'un pas, du spyware au botnet on ne distingue qu'un saut de puce. Et voici que sont publiées d'autres statistiques, bien plus édifiantes que les précédentes (émanant du Cert Israëlien) publiées par Gadi Evron et Randall Vaughn, et traitant de l'étendue des machines répondant positivement à un test « détecteur de botnet ». La classification par numéro ASN du réseau affecté ne simplifie pas franchement la lecture du document. Les chiffres sont tout de même impressionnants.
Plus impressionnante encore, mais relativement peu scientifiques, cette promesse de McAfee qui nous assure de la découverte de 400 000 nouvelles souches virales d'ici 2008. Lorsque l'on ne parvient plus à faire peur aujourd'hui, il est toujours possible de vendre la terreur de demain. Qu'importe, la logique Hellène est sauve... celle qui ne promettait que des catastrophes, c'était pas Cassandre, son p'tit nom ? Même qu'il paraît qu'elle était Troyenne elle aussi... si c'est pas une fatalité, tout çà !
Ndlc : La Belle Hélène, toujours, bien que celle-ci ne figure pas sur tous les livrets...