Convention VoIP : Un salon prometteur
Le salon Convention VoIP vient d'ouvrir ses portes pour deux jours à la porte de Versailles à Paris. L'année dernière imbriqué au défunt Interop, cet évènement est aujourd'hui un salon à part entière. D'embryon, il est devenu matière vivante. 300% de croissance Une centaine d'exposants se partagent environ 4500 m2. «Ils étaient 28 l'année dernière » lance Christophe Féry, Directeur Général de Tarsus Développement, organisateur du salon. Il enchaine «Tous les majors sont présents, nous enregistrons 300% de progression ». Et en effet, d'Alcatel à Cisco, en passant par BT et Orange Business Services, les grands du secteur sont là. «Notre discours est honnête. Nous n'avons pas fait de surpromesses. Nous n'avons pas annoncé 20 000 visiteurs comme avait pu faire Interop alors en pleine chute. Nous avons eu l'année dernière 3 700 visiteurs, mais des visiteurs qualifiés ayant une vraie problématique métier. Nous apportons un vrai contenu de qualité » argumente t'il. 4 500 visiteurs attendus Indéniablement, le thème de la VoIP est porteur. Les organisateurs ont pré-enregistré 10 000 visiteurs, et escomptent sur environ 4 500 visiteurs « transformés ». Christophe Féry ajoute «ce sont des acteurs BtoB qui viennent rencontrer leurs partenaires, des acheteurs en entreprises qui s'informent auprès des offreurs ou des collectivités locales qui se lancent de plus en plus dans des projets de ToIP ». En route pour la convergence L'année prochaine, le salon devrait être plus étendu, si le succès se confirme. Le terme « convergence » s'immisce de plus en plus au sein de l'évènement, regroupant les télécoms, les réseaux, les média... et sans doute le mobile. « La convergence IP est une vraie révolution, après l'Internet. Le public ne voit que les parties voix et réduction de coûts. Il oublie l'aspect communications unifiées. Les télécoms sont en complète refonte, les DSI sont à la croisée des chemins » conclut Christophe Féry. Rendez-vous donc l'année prochaine pour voir si l'essai sera transformé.