Contrôle d'accès sécurisé : maîtriser le Web et la messagerie
Devenir rapidement grand ou se faire avaler, voire - la faute à pas de chance - mourir : tel est, aujourd'hui, le destin de tous les acteurs du marché de la sécurité. Face à cette gigantesque consolidation, Secure Computing a choisi son camp : vivre sous sa propre marque et, pour cela, grossir rapidement avant de se faire engloutir par la seconde vague. L'objectif de la firme est de devenir l'un des acteurs prédominants dans le secteur du contrôle d'accès, très prisé ces derniers temps. Un contrôle d'accès tant des environnements de messagerie que des sites Web. Secure Computing n'a pas lésiné sur les moyens en optant pour des grossesses externes, et ce à un rythme de plus en plus soutenu. D'ici à 2010, la société espère un chiffre d'affaires frisant le milliard de dollars, soit trois ans pour mener à bien cette mission en affichant, aujourd'hui, un revenu de près de 300 millions de dollars. Avec le rachat de Ciphertrust, elle propose dorénavant son propre anti-spam au sein de ses boîtiers UTM. Des boîtiers tout en un qui sont à la fois firewall applicatif (rachat de Gauntlet, refondu dans Sidewinder pour la partie haut de gamme et Snapgear ; rachat de Cyberguard pour l'entrée de gamme), anti-spam, protection Web (filtrage d'URL, SSL scanner...) grâce au rachat de Webwasher via Cyberguard et à celui de Smartfilter ainsi que de N2H2 et, enfin, une authentification forte possible à travers la technologie de Safeword. Reste que, pour atteindre ses objectifs financiers, Secure Computing doit racheter gros, et il lui manque encore sa propre plate-forme antivirale, service rendu aujourd'hui par Sophos, McAfee et CA...