Cloud : le grand public plus réticent en Europe qu'ailleurs
La BSA a publié les résultats d'une enquête mondiale sur l'adoption des services de type cloud par le grand public. L'Union Européenne est en retard sur le reste du monde.

Moins d'un utilisateur européen de PC sur quatre utilise un service en ligne de type cloud (messagerie, traitement de texte...), selon une étude publiée par la BSA et réalisée en début d'année par Ipsos Public Affairs. Ce (encore) faible taux d'utilisateur est un peu plus élevé ailleurs dans le monde : 34 % en moyenne. Les deux tiers des répondants à l'enquête n'ont, au mieux, qu'entendu parler de ce concept.
Les usages du cloud y sont essentiellement (86 % des utilisateurs européens) personnels et gratuits. 29 % des utilisateurs le font à titre professionnel (33 % à l'échelle mondiale).
La BSA relève cependant des différences sensibles entre pays au sein de l'Union Européenne. En Grande Bretagne et en Grèce, le taux d'usage aguerri est aux environ du quart tandis que France et Pologne sont aux environs de 10 %. Les utilisateurs totaux sont, eux, moins présents dans les pays les plus développés du vieux continent : Grèce et Roumanie atteignent ainsi un taux d'usage de 39 % contre 17 % en Allemagne, 18 % en Belgique et 19 % en France.
Comme on pouvait s'y attendre, la messagerie est le service le plus utilisé dans le cloud (79 % des utilisateurs d'au moins un service cloud), suivis de loin par le traitement de texte (36%), le stockage de photos (35%) et les jeux en ligne (35 % également).
A propos de l'enquête
L'enquête sur l'adoption du cloud a été menée pour le compte de la BSA par Ipsos Public Affairs. 14 702 utilisateurs de PC ont été interrogés dans 33 pays en février et mars 2012, dont 4000 dans 9 pays de l'Union Européenne.
La BSA est une organisation internationale visant à défendre les intérêts des éditeurs de logiciels dans le monde. Elle comprend 70 membres dont Acronis, Adobe, Apple, Asseco Poland S.A., Autodesk, Bentley Systems, CGTech, CNC, DBA Lab S.p.A., Microsoft, Siemens, Symantec, Tekla et The MathWorks.
Détails de l'enquête sur le site de la BSA